Une compagnie de Gatineau a développé un logiciel qui permet aux policiers d'économiser énormément de temps lorsqu'ils enquêtent sur des cas de pornographie juvénile.

Le Journal de Montréal rapporte que le logiciel BlueBear, déjà utilisé par plusieurs corps policiers et présentement testé par le FBI, arrive à reconnaître les photographies pornographiques.BlueBear analyse les couleurs et le contraste de toutes les images contenues dans un ordinateur et détermine lesquelles constituent possiblement de la pornographie. Un policier peut ensuite déterminer si c'est bien le cas et si les sujets photographiés sont mineurs.

Ainsi, le policier n'a pas à vérifier une à une toutes les images, dont la majorité - généralement plus de 80 % - ne sont pas pertinentes.

Comme les ordinateurs saisis comptent habituellement des centaines de milliers d'images, la tâche prenait jusqu'alors des semaines ou des mois. Elle peut maintenant être exécutée en quelques heures par le logiciel.

Le président de BlueBear, Antoine Normand, soutient que la marge d'erreur de son programme est nulle.