Le président et trois directeurs de la branche brésilienne de Cisco Systems, géant informatique américain, ainsi que trente autres personnes arrêtées mardi pour fraude fiscale, ont été libérés, a-t-on indiqué samedi de source judiciaire.

Le président et trois directeurs de la branche brésilienne de Cisco Systems, géant informatique américain, ainsi que trente autres personnes arrêtées mardi pour fraude fiscale, ont été libérés, a-t-on indiqué samedi de source judiciaire.

Le juge Alexandre Cassetari a décidé de maintenir en détention six personnes, y compris un ancien président de Cisco Brésil, Carlos Roberto Carnevali, pour éviter qu'ils puissent accéder à des comptes bancaires hors du Brésil.

La police fédérale brésilienne avait procédé mardi à l'arrestation de quarante personnes, dont Pedro Ripper, actuel président de Cisco Brésil, pour avoir participé à un réseau de fraude fiscale qui aurait causé un préjudice de quelque 800 millions de dollars au fisc brésilien.

Lors de cette vaste opération, qui avait mobilisé 650 agents dans trois Etats (Rio de Janeiro, Sao Paulo et Bahia) les policiers ont confisqué l'équivalent en espèces de 420 000 dollars, un avion, dix-huit voitures, des ordinateurs et des logiciels, pour un montant de quelque 10 millions de dollars.

Selon les enquêteurs, la fraude aurait bénéficié principalement à Cisco Brésil, avec la participation d'un réseau d'une trentaine d'entreprises brésiliennes et nord-américaines.

Le réseau aurait mis en place un système illégal d'importations et d'exportations. Les personnes impliquées, toutes de nationalité brésilienne, encourent des inculpations pour association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fraude fiscale ainsi que corruption active et passive.

À lire aussi :

- Cisco accusé de fraude fiscale au Brésil