Le premier opérateur de télécommunications mobiles japonais NTT DoCoMo a annoncé mardi la commercialisation prochaine au Japon du terminal mobile BlackBerry du canadien Research In Motion (RIM) en version japonaise, à destination des clients professionnels.

Le premier opérateur de télécommunications mobiles japonais NTT DoCoMo a annoncé mardi la commercialisation prochaine au Japon du terminal mobile BlackBerry du canadien Research In Motion (RIM) en version japonaise, à destination des clients professionnels.

Jusqu'à présent, le BlackBerry n'était disponible au Japon pour les entreprises qu'en anglais et ne correspondait de facto pas aux besoins et habitudes des salariés nippons.

Il a été converti en Japonais par la firme d'électronique nippone Omron.

«Le Japon est un marché sophistiqué sur lequel pour être présent il faut proposer des appareils en langue locale», a reconnu le directeur des produits de RIM, Joe Caci, insistant sur la puissance désormais acquise de la marque ailleurs dans le monde.

Bien que sensibles aux modes, s'agissant des terminaux mobiles, les Japonais sont avant tout très attachés à certaines fonctions (consultation de sites et documents, radioguidage GPS, contenus à télécharger...).

Jusqu'à présent, les appareils étrangers n'ont jamais réussi à s'imposer, n'étant pas en phase avec ces fortes exigences locales.

Les nombreux fabricants japonais en profitent : ils détiennent plus de 90% du marché intérieur.

En outre, tous les téléphones portables japonais permettent d'échanger de très longs courriels en temps réel avec un autre téléphone ou un ordinateur. Les messages courts (SMS) ne sont pour cette raison pas utilisés.