Même si la sécurité des systèmes d'exploitation de Microsoft s'est améliorée, surtout chez Vista, il n'en demeure pas moins que les virus et les logiciels malveillants sont légion. Pas question de laisser un ordinateur sans protection sous Windows ou Linux.

Même si la sécurité des systèmes d'exploitation de Microsoft s'est améliorée, surtout chez Vista, il n'en demeure pas moins que les virus et les logiciels malveillants sont légion. Pas question de laisser un ordinateur sans protection sous Windows ou Linux.

Actuellement, sur un PC roulant la version intégrale de Vista, j'utilise Kaspersky Internet Security version 6. J'avais d'abord utilisé la version gratuite quelques jours pour protéger l'ordinateur, d'autant plus que ma version de Zone Alarm refusait de fonctionner sous Vista et qu'il n'y avait aucune mise à niveau possible.

Le logiciel s'installe comme un charme et comporte un avantage indéniable sur le pare-feu de Vista : il possède un mode d'apprentissage et il se souvient des règles d'utilisation établies par l'utilisateur.

Mieux encore, les essais de la dernière semaine ont démontré la flexibilité et la polyvalence du logiciel, qui n'a pas tendance à ralentir les activités du système, sous Vista du moins, comme le font plusieurs logiciels concurrents. Par contre, il n'y a pas de mode jeu pour empêcher les interventions de l'antivirus ou du pare-feu pendant une partie. Lors de l'installation d'un nouveau logiciel, on peut suspendre la protection temporairement.

Installé dans le logiciel Outlook, Kaspersky permet de voir et d'analyser les messages avant qu'ils soient téléchargés dans la boîte de réception. Dans Explorer, il y a un bouton permettant l'analyse des scripts en sachant quels sont les malveillants bloqués.

Le panneau de configuration est bien fait et facile à comprendre. Ce n'est vraiment pas un logiciel difficile à utiliser.

L'an dernier, la revue Consumers Reports avait donné une bonne note à ce logiciel. J'abonde dans le même sens.

ÉVALUATION : ****

Disque PC. Configuration minimale : Processeur 300 MHz, Windows 98 SE ou mieux, pour Vista il y a une version sur le site du concepteur, 128 Mo de mémoire vive, affichage en milliers de couleurs, lecteur CD. Éditeur : Kaspersky Lab. Prix suggéré : 65 $. Distributeur : Distribusoft.

Eragon: le combat contre les forces du mal

Dans ce jeu, l'utilisateur personnifie Eragon, un jeune dragonnier sur qui repose le sort de l'univers. Dans des combats avec des armes et de la magie, accompagné du dragon Saphira, il faut se débarrasser des forces de Galbatorix de toutes les manières possibles.

Dans les premiers tableaux, le joueur apprend à maîtriser certains outils. Plusieurs cinématiques viennent combler les moments d'attente pendant le téléchargement du niveau suivant. Puis, l'aventure commence avec les combats, les objets à trouver, les oeufs à dénicher.

Le joueur doit demeurer attentif à sa ligne de vie comme à celle de la magie pour utiliser les sorts. Cependant, il est toujours possible de rejouer le niveau en cours ou d'ajuster la difficulté du niveau, le temps de se familiariser avec les techniques et les prises de vue. Il n'y a malheureusement pas moyen de changer les points de vue de la caméra. Avec cette option, le jeu deviendrait encore plus intéressant. Pourtant, le graphisme est d'une grande beauté.

L'autre difficulté majeure vient de la configuration des touches du clavier ou de la manette de jeu. Même si l'on pouvait réussir à modifier les touches pour les adapter au clavier nord-américain, on se retrouve par défaut avec les commandes du clavier AZERTY. Pire encore, le logiciel refuse tout changement des commandes en donnant le message que le clavier est incompatible avec le jeu. Il n'y a aucune mise à jour ou rustine de correction sur les sites de Sierra et de Vivendi pour résoudre ce problème ou même rendre le jeu compatible avec Windows Vista.

C'est un beau jeu, malgré ses défauts. L'intérêt croît avec l'usage.

ÉVALUATION : ***

DVD PC. Configuration minimale : Processeur à 1,4 GHz, Windows 2000 ou XP (ne fonctionne pas avec XP 64 bits ni Vista). 512 Mo de mémoire vive, carte 3D 128 Mo, lecteur DVD. Éditeur : Sierra, Vivendi. Prix suggéré : 45 $. Distributeur : PMD Logisoft.

Crazy Taxi 3

Attention, chaud devant...

Si les vrais chauffeurs de taxi conduisaient comme ceux de Crazy Taxi 3, on finirait par manquer de clients tellement le jeu est basé sur les cascades, la vitesse et le non-respect des règles de la conduite automobile.

Il y a différents tableaux et différents chauffeurs, chacun avec son taxi, pour parcourir les endroits les plus fous, comme les petites rues de West Coast ou les avenues chaotiques de Small Apple en passant par les quartiers animés de Glitter Oasis, la jumelle de Las Vegas.

Dans le style des jeux d'arcades, pour gagner plus de fric et de points, il vous faut non seulement oublier le Code de la route mais surtout foncer le pied dans le plancher, de jour comme de nuit, pour amener les passagers à leur destination dans le temps alloué.

En tout, il y a 12 chauffeurs et autant de véhicules pour jouer selon les règles normales ou encore pour un nombre déterminé de minutes pendant lesquelles il faut faire le plus de déplacements possible. L'argent des pourboires s'accumulera en fonction des manoeuvres qui impressionneront les clients et si ces derniers se rendent à destination. Sinon, c'est l'engueulade et ils ne payent pas.

Dans les options, on peut modifier la limite de temps pour les courses dans les villes, régler la difficulté du trafic et de la météo. Il y a une section de minijeux pour parfaire ses habiletés et une fonction pour revoir les courses au ralenti.

C'est intéressant si on aime le genre, même si le graphisme est tout juste correct. Le jeu à partir du clavier est moins intéressant qu'avec une manette.

ÉVALUATION : ***

Disque PC. Configuration minimale : Processeur 1 GHz, Windows 98 ou mieux, 256 Mo de mémoire vive, affichage en milliers de couleurs, lecteur CD. Éditeur : Anuman Interactive, Sega. Prix suggéré : 20 $. Distributeur : Distribusoft.

Champion Sheep Rally

Autre jeu d'arcade et de course, Champion Sheep Rally fait appel au côté mouton noir du joueur sans tomber dans la folie. Les moutons sont loin d'être des peureux, comme leurs prestations plutôt amusantes le démontrent.

Il faut faire rouler les moutons à vive allure pour remporter la course dans des décors aussi campagnards qu'étonnants. Chaque mouton a sa personnalité, sa vitesse, son poids et son endurance. Il faut en tenir compte lorsqu'on passe à la bergerie avant d'aller se mesurer aux autres moutons dans des courses à obstacles au milieu des pâturages, dans les montagnes ou divers paysages de l'Ouest américain.

Lorsque le joueur gagne des points, en mode rallye, il peut modifier l'apparence de son mouton, améliorer ses performances et activer de nouvelles possibilités.

Ça se bouscule aussi, des moutons. Il ne faut pas se laisser manger la laine sur le dos, mais tenter de tasser les adversaires avec des manoeuvres audacieuses, des sauts acrobatiques, ou en utilisant des armes ingénieuses comme le lance-poulette. Ce n'est pas en faisant le "suiveux" que le mouton remportera ses courses. Il y a même un mode multijoueur où il est possible d'être à quatre dans la même course sur un écran divisé.

Intéressant et graphiquement correct, le jeu est plus amusant au fur et à mesure que l'on avance dans le championnat et que l'on comprend comment jouer à saute-mouton en utilisant des armes loufoques pour devenir la vedette de la bergerie.

ÉVALUATION : ****

Disque PC. Configuration minimale : Processeur 1 GHz, Windows 2000 ou mieux, 256 Mo de mémoire vive, carte graphique 3D à 32 Mo, lecteur CD. Éditeur : Frogster Interactive, Black Sheep Studio. Prix suggéré : 20 $. Distributeur : Distribusoft.