Les consommateurs sont prêts à payer davantage pour obtenir des ordinateurs fabriqués avec des composants moins chimiques pour l'environnement, révèle un sondage.

Les consommateurs sont prêts à payer davantage pour obtenir des ordinateurs fabriqués avec des composants moins chimiques pour l'environnement, révèle un sondage.

Commandé par Greenpeace et réalisé par Ipsos-Mori dans neuf pays, le sondage démontre que les consommateurs sont prêts à payer jusqu'à 200$ de plus pour obtenir un ordinateur plus vert.

Les Allemands ont fixé le montant supplémentaire qu'ils pouvaient payer à 66$ canadiens, tandis que les Britanniques se rendraient jusqu'à 132$. Au Mexique, ce chiffre atteint 257 dollars.

Par ailleurs, Greenpeace salue la promesse faite par Dell d'éliminer les produits les plus toxiques de ses ordinateurs.

Tout comme l'ont fait avant elle Hewlett-Packard, Nokia, Samsung et Sony Ericsson, Dell s'est engagée à éliminer les retardateurs de flammes bromés et le chlorure de polyvinyle (PVC).

«La décision de Dell de retirer ces composants chimiques reflète une tendance dans l'industrie de l'électronique à devenir plus propre», a dit une porte-parole de Greenpeace.

Le regroupement écologique s'en prend toutefois à Motorola, qu'il accuse d'avoir brisé sa promesse de retirer ces composants de ses appareils.

En 2004, un rapport des Nations unies estimait que fabriquer un ordinateur personnel nécessitait dix fois le poids de l'appareil en produits chimiques et combustibles fossiles.

On estime que chaque année, 30 millions d'ordinateurs sont jetés, seulement aux États-Unis.

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Le communiqué de Greenpeace (lien externe)