Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Le président exécutif du conseil d’administration de Savaria vient d’acheter pour 1 million de dollars d’actions de l’entreprise de Laval spécialisée dans l’accessibilité pour personnes à mobilité réduite.

Plus important actionnaire de l’entreprise avec une participation approximative de 20 %, Marcel Bourassa a acheté le 8 mars un bloc de 65 000 actions au prix unitaire de 16,31 $. Il a cédé le poste de PDG à l’un de ses fils pour commencer 2024.

Marcel Bourassa a acheté Savaria en 1989 alors que l’entreprise était un petit fabricant québécois d’ascenseurs fondé 10 ans plus tôt. Les actions de Savaria sont cotées en Bourse depuis 2002.

Un volume de transactions anormalement élevé observé lundi sur le titre de la Banque Laurentienne a vite fait d’alimenter les conjectures sur l’avenir de l’institution financière montréalaise. Le volume a été plusieurs fois supérieur à la moyenne quotidienne et au bout du compte, l’action a gagné « seulement » 3 % au cours de la première séance de la semaine. Si des investisseurs semblaient avoir pris des positions optimistes sur le titre, un volume encore plus élevé a été enregistré vendredi et l’action a perdu 4 % lors de la dernière séance de la semaine.

La récente pression sur l’action de BCE pousse le rendement du dividende à près de 9 %. Le titre du géant montréalais des télécommunications est en baisse de près de 10 % depuis l’annonce de la bonification de 3 % du dividende à l’occasion de la présentation de la performance de fin d’exercice le 8 février.

Le président du conseil d’administration de 5N Plus vient d’acheter pour 180 000 $ d’actions du producteur montréalais de semiconducteurs. Luc Bertrand a acheté un total de 40 000 actions entre le 6 et le 13 mars.

Les petits actionnaires de mdf commerce attendent de savoir ce que pensent le Fonds FTQ et Investissement Québec de l’offre d’achat de KKR dévoilée cette semaine. Ils sont les deux plus importants actionnaires de l’exploitant de plateformes de commerce électronique de Longueuil.

Le gestionnaire de portefeuille Mathieu Martin, de la firme Rivemont, s’interroge sur les motivations à vouloir vendre maintenant à 5,80 $ par action, un prix valorisant mdf à 255 millions. Il rappelle que mdf a payé 260 millions il y a trois ans pour acheter Periscope, une plateforme d’approvisionnement en ligne servant des organismes gouvernementaux américains.

Si le gestionnaire de portefeuille Stephen Takacsy, de Gestion Lester, juge que le prix payé pour Periscope est le résultat d’un multiple d’évaluation d’une autre époque, il estime néanmoins que mdf vaut au moins 8 $ par action.

« mdf est une autre compagnie de technologies qui sera volée par le private equity américain si on laisse passer la transaction à 5,80 $ », dit-il. « Il y a des acteurs stratégiques qui peuvent justifier un meilleur prix comme GI Partners ou encore Constellation Software, qui pourrait payer plus et même payer en actions. Le Fonds FTQ et Investissement Québec peuvent négocier un meilleur prix pour tous les actionnaires. »

Alors que le titre d’AtkinsRéalis est en hausse de près de 30 % depuis le 1er janvier, le chef des opérations du cabinet montréalais d’ingénierie a acheté en début de semaine pour 1 million de dollars d’actions de l’entreprise autrefois connue sous le nom de SNC-Lavalin. Philip Hoare a acheté lundi un bloc de 17 662 actions au prix unitaire de 56,70 $.

L’appréciation future de l’action de Guru passe notamment par la progression des ventes dans les magasins entrepôts comme Costco, aux États-Unis, et les ventes en ligne à Amazon.com, selon la CIBC. Le développement de ces canaux permet à Guru de mieux contrôler ses opérations et de moins dépendre de partenaires qui pourraient ne pas accorder la priorité à la marque, souligne l’analyste John Zamparo dans une note publiée jeudi après avoir pris connaissance de la performance financière de début d’exercice de l’entreprise montréalaise de boissons énergisantes biologiques.

Cet expert continue de croire qu’une croissance plus forte ou des progrès plus importants au chapitre de la rentabilité sont nécessaires pour séduire davantage les investisseurs.

Son collègue Martin Landry, de la firme Stifel/GMP, souligne de son côté que l’évaluation boursière actuelle de Guru n’est pas « exigeante », ce qui limite le risque à la baisse.

Les titres québécois de Haivision, Stingray, mdf commerce, Banque Nationale, TFI, AYA et CGI ont tous touché cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Saputo, BCE, Cascades, Lion et Taiga ont atteint cette semaine un plancher des 52 dernières semaines.