(Toronto) Souhaitant se prémunir contre le vol de cuivre, Bell a récemment commencé à installer des alarmes aériennes pour protéger ses infrastructures.

Dans un communiqué publié mercredi, le géant des télécommunications a expliqué que ces alarmes sont conçues pour alerter les forces de l’ordre « dès qu’un incident est détecté », afin qu’elles puissent réagir rapidement, « idéalement en prenant les vandales sur le fait ».

L’une de ces alarmes a déjà eu l’effet escompté en février à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, alors qu’elle s’est déclenchée pour signaler une coupure de câble.

Selon ce qu’a indiqué Bell, des agents de la Gendarmerie royale du Canada se sont rendus sur les lieux et ont arrêté deux suspects. Des accusations, qui seraient toujours « en cours de finalisation », devraient être portées.

Depuis janvier 2022, Bell dit avoir compilé près de 1000 incidents relatifs à la sécurité physique de son réseau, et 87 % de ces situations seraient liées à du vol de cuivre.

« Chaque incident prend en moyenne 10 à 12 heures à réparer et pendant cette période, les clients peuvent ne pas avoir accès à internet, à la télévision et à leur téléphonie résidentielle, ce qui nuit à leur capacité de contacter les services d’urgence », a dénoncé Bell dans son communiqué.

Afin de dissuader les voleurs de cuivre, Bell demande aussi aux gouvernements fédéral et provinciaux de « contribuer à la protection des infrastructures essentielles » en augmentant le montant des amendes imposées aux personnes qui posent des actes de vandalisme.

« L’amélioration des protocoles de sécurité ne constitue qu’une partie de la solution », a plaidé l’entreprise.

« Le gouvernement et les autorités policières doivent impérativement prendre des mesures décisives en temps opportun pour renforcer les lois, augmenter le montant des amendes et apporter des modifications au Code pénal afin qu’il reflète la nature essentielle de ces infrastructures pour la sécurité du pays. »

Entreprise dans cette dépêche : (TSX : BCE)