Parmi les grandes entreprises dont le siège social est au Québec et qui sont cotées en Bourse, lesquelles s’attirent le plus les faveurs des analystes ? La Presse a constitué un « palmarès » en fonction de leurs recommandations.

Les favoris des analystes

À l’approche de la fin d’année 2023 et du début de 2024 en Bourse, La Presse met à jour le palmarès des recommandations d’investissement des analystes parmi les entreprises qui ont leur siège social au Québec, qui valent plus de 500 millions en capitalisation boursière et qui sont suivies par au moins cinq analystes.

Ce palmarès est constitué en deux segments. Le premier classe les entreprises en fonction des avis d’analystes qui en recommandent l’achat plutôt que la vente ou la conservation en portefeuille. Le second classe les entreprises selon le gain de valeur anticipé de leurs actions d’ici un an. Ce rendement anticipé est calculé en fonction du prix cible moyen d’ici un an attribué à chaque entreprise par les analystes qui les couvrent spécifiquement.

Le top 5 selon les recommandations d’achat des analystes (en date du 17 novembre)

Gildan (Vêtements sport) (GIL)

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Usine de Gildan au Honduras

  • Capitalisation boursière : 8,1 milliards
  • Prix d’action récent : 48 $
  • Recommandations d’analystes : 10 acheter (100 %) / 0 conserver / 0 vendre
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +8 %

Récents avis d’analystes :

Vishal Shreedhar, Financière Banque Nationale :

« Je demeure optimiste envers Gildan malgré la récente volatilité de ses résultats d’exploitation. J’anticipe que son bénéfice par action (BPA) augmentera en 2024 compte tenu de ces trois facteurs principaux : la croissance du chiffre d’affaires avec l’ajout d’une nouvelle capacité de production et la réalisation de nouveaux contrats [de détaillants] remportés en 2023 ; l’amélioration des coûts d’exploitation avec la baisse des prix des matières premières [tissus de coton] et le déploiement d’initiatives d’efficacité ; la continuité des achats d’actions par l’entreprise. Quant aux facteurs qui pourraient nuire à la croissance chez Gildan, je suis surtout le ralentissement du marché au détail et les éventuelles réductions de prix. »

Chris Li, Desjardins Marchés des capitaux :

« Les perspectives de bénéfice chez Gildan demeurent attrayantes, en supposant que le contexte macro-économique et le marché des vêtements de base restent adéquats. J’anticipe une solide croissance du bénéfice par action de 16 % en 2024. Les actions de Gildan demeurent bon marché, à un multiple d’environ 11 fois le BPA prévu pour 2024 comparativement à un multiple de 15 fois en moyenne parmi ses pairs. »

Savaria (SIS)

PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE

Les actions de Savaria demeurent très sous-évaluées, selon l’analyste Frédéric Tremblay

  • Capitalisation boursière : 994 millions
  • Prix d’action récent : 14 $
  • Recommandations d’analystes : 7 acheter (100 %) / 0 conserver / 0 vendre
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +35 %

Récents avis d’analystes :

Frédéric Tremblay, Desjardins Marchés des capitaux :

« Je considère que les actions de Savaria demeurent très sous-évaluées malgré leur récent rebond suscité par l’annonce des résultats de troisième trimestre qui mettaient en évidence la force continue de ses principaux marchés en Amérique du Nord et en Europe. Je m’attends à ce que cette dynamique de marché se poursuive en Amérique du Nord et s’accentue en Europe en 2024. »

Zachary Evershed, Financière Banque Nationale :

« Grâce à un carnet de commandes sain et à sa dynamique d’affaires encore démontrée dans ses récents résultats trimestriels, je réitère ma cote de “surperformance du marché” pour ses actions en Bourse. Je maintiens aussi mon prix cible à 18,50 $ par action. Parallèlement, j’anticipe la possibilité de rehausser mes estimations au fur et à mesure du déploiement des améliorations opérationnelles prévues dans le cadre du nouveau plan d’affaires Savaria One. »

Air Canada (AC)

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

L’analyste Cameron Doerksen maintient une cote de « surperformance du marché » envers les actions d’Air Canada.

  • Capitalisation boursière : 6,4 milliards
  • Prix d’action récent : 18 $
  • Recommandations d’analystes : 15 acheter (93 %) / 1 conserver / 0 vendre
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +61 %

Récents avis d’analystes :

Konark Gupta, Scotia Capital :

« Les actions d’Air Canada ont sous-performé récemment malgré des résultats de troisième trimestre et une mise à jour de ses perspectives d’affaires qui étaient meilleurs qu’attendu. Cette faiblesse en Bourse m’apparaît due à l’augmentation des projets d’investissement en capital qui s’est ajoutée aux préoccupations courantes des investisseurs à l’égard d’Air Canada. Même si j’anticipe une demande affaiblie en 2024, je crois qu’Air Canada pourra continuer de générer des flux de trésorerie positifs et réduire son ratio d’endettement d’ici 2025. Je considère les actions d’Air Canada comme très sous-évaluées en Bourse. »

Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale (Montréal) :

« Je maintiens une cote de “surperformance du marché” envers les actions d’Air Canada à la suite de ses récents résultats du troisième trimestre, qui étaient supérieurs aux attentes. Je crois que les prochains résultats d’Air Canada continueront de bénéficier de conditions de marché favorables telles que la demande des voyageurs encore forte et l’ajout limité de capacité en nombre de vols et de sièges disponibles. »

CAE

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Les installations de CAE à Montréal

  • Capitalisation boursière : 9,2 milliards
  • Prix d’action récent : 28 $
  • Recommandations d’analystes : 11 acheter (91 %) / 1 conserver / 0 vendre
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +28 %

Récents avis d’analystes :

Benoit Poirier, Desjardins Marchés des capitaux :

« À la suite des solides résultats de CAE lors de son deuxième trimestre et de la mise à jour de ses perspectives d’affaires, je maintiens ma recommandation d’achat sur ses actions tout en abaissant légèrement mon prix cible de 37 $ à 35 $. Je vois un potentiel de gain de valeur pour les actionnaires alors que CAE continue de bien performer dans l’aviation civile et d’améliorer ses marges bénéficiaires dans ses activités liées à la défense. La direction de CAE reste concentrée sur ces éléments de son plan d’affaires malgré les effets de certaines variables qui sont indépendantes de sa volonté. »

Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale :

« Malgré ses récents résultats trimestriels plutôt mitigés, je reste optimiste envers les perspectives d’affaires de CAE, avec une note de “surperformance du marché” pour ses actions. CAE devrait connaître plusieurs années de croissance en aviation civile, où la demande demeure soutenue pour la formation de pilotes et la livraison de simulateurs de vol. Dans le secteur militaire, je m’attends à ce que les marges bénéficiaires s’améliorent, parallèlement à la croissance très favorable des dépenses militaires dans le monde. »

Alimentation Couche-Tard (ATD)

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« Le potentiel de plus-value demeure significatif pour les actionnaires de Couche-Tard », selon l’analyste Chris Li.

  • Capitalisation boursière : 76 milliards
  • Prix d’action récent : 77 $
  • Recommandations d’analystes : 15 acheter (88 %)/2 conserver/0 vendre
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +10 %

Récents avis d’analystes :

Vishal Shreedhar, Financière Banque Nationale :

« Le potentiel de plus-value demeure significatif pour les actionnaires de Couche-Tard [ATD] si elle réalise ses ambitions quinquennales pour 2028 ; la principale étant l’atteinte de 10 milliards en bénéfice d’exploitation annuel, comparativement aux 5,8 milliards réalisés lors de son dernier exercice financier 2023. Mon opinion d’investissement favorable envers ATD est motivée par son potentiel de croissance interne découlant de ses initiatives d’amélioration de ses opérations de distribution et de commercialisation en magasin, ainsi que le potentiel d’autres acquisitions de croissance et de retour de capital aux actionnaires. »

Chris Li, Desjardins Marchés des capitaux :

« Après la récente présentation aux investisseurs chez Couche-Tard [ATD], j’ai ajusté mes estimations de bénéfices et rehaussé mon prix cible d’action de 79 $ à 82 $. Ça reflète les perspectives d’affaires encore attrayantes chez ATD. Il pourrait y avoir un risque à court terme pour la valeur boursière d’ATD si le ralentissement de croissance des ventes de marchandises en magasin devait persister, en raison de la pression économique sur les consommateurs et les restrictions additionnelles sur les produits du tabac. »

Consultez le tableau complet « Les favoris des analystes selon leurs recommandations d’achat »

Les meilleurs gains potentiels

Quand ils formulent une recommandation d’investissement au sujet d’une entreprise, les analystes financiers établissent aussi un prix cible d’ici un an pour ses actions en Bourse. Parmi les entreprises qui ont leur siège social au Québec, lesquelles ont le plus fort potentiel de gain d’ici un an, du point de vue des analystes ? La Presse a utilisé la moyenne des prix cibles des analystes pour chaque entreprise et calculé l’écart avec le cours récent des actions cotées en Bourse. Voici un aperçu des cinq premières entreprises qui n’ont pas été présentées à l’onglet précédent.

Le top 5 selon le potentiel de gain en Bourse (en date du 17 novembre)

Lion Électrique (LEV)

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« L’efficacité accrue de fabrication découlant des projets d’expansion de capacité chez Lion Électrique et le succès de sa division d’autobus scolaires soutiennent mon sentiment haussier à long terme pour la valeur de ses actions en Bourse », estime l’analyste Benoit Poirier.

  • Capitalisation boursière : 508 millions
  • Prix d’action récent : 2,40 $
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +104 %
  • Recommandations d’analystes : 1 acheter (20 %) / 3 conserver / 1 vendre

Récents avis d’analystes :

Benoit Poirier, Desjardins Marchés des capitaux :

« Après la récente mise à jour trimestrielle chez Lion Électrique, je maintiens mon prix cible d’action, mais j’ajuste mes estimations de résultats pour 2024. Pour l’essentiel, j’ai réduit mes attentes concernant les livraisons de camions [électriques]. J’ai rehaussé mes attentes de prix de vente moyen des autobus scolaires aux États-Unis avec l’impact du programme gouvernemental d’aide à l’achat de VE commerciaux au cours des prochains trimestres. L’efficacité accrue de fabrication découlant des projets d’expansion de capacité chez Lion Électrique et le succès de sa division d’autobus scolaires soutiennent mon sentiment haussier à long terme pour la valeur de ses actions en Bourse. »

Rupert Merer, Financière Banque Nationale :

« J’ai ajusté mes estimations de résultats et mon prix cible d’action en tenant compte de ses perspectives réduites de ventes de véhicules l’année prochaine. Ainsi, malgré l’impact des programmes gouvernementaux au Canada et aux États-Unis en faveur des véhicules électriques (VE), j’ai revu à la baisse mes estimations de ventes d’autobus scolaires en 2024. J’ai également réduit mes prévisions de livraisons de camions électriques. Lion Électrique n’est pas encore rentable, mais je considère que sa performance financière est meilleure que celle de la plupart de ses pairs dans le marché des VE. »

Transcontinental (TCL)

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

« Les actions de TCL se négocient maintenant à un prix et à un multiple du bénéfice par action estimé pour 2024 qui sont anormalement déprimés par rapport à ses pairs », estime l’analyste Adam Shine.

  • Capitalisation boursière : 929 millions
  • Prix d’action récent : 10 $
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen d’analystes : +70 %
  • Recommandations d’analystes : 3 acheter (60 %) / 2 conserver / 0 vendre

Récents avis d’analystes :

Hamir Patel, CIBC Marchés des capitaux :

« Après avoir subi des pressions sur la marge bénéficiaire dans sa division d’emballage, TCL constate un repli des coûts d’approvisionnement des résines plastiques qui devrait favoriser le rehaussement de cette marge lors des prochains trimestres. Dans ses activités d’impression, où la marge bénéficiaire a été affectée récemment par une réduction de la demande, j’anticipe que cette rentabilité s’améliorera bientôt alors que des initiatives de réduction des coûts de TCL portent leurs fruits et que les coûts d’approvisionnement en papier d’imprimerie se modèrent. »

Adam Shine, Financière Banque Nationale :

« Transcontinental (TCL) fait face à la pression d’investisseurs pour améliorer et stabiliser la croissance de ses revenus et de sa marge bénéficiaire dans sa division d’emballage, tout en solidifiant le profit d’exploitation (BAIIA) dans sa division d’impression. Comme les investisseurs, je m’attends à des progrès sur tout cela au cours de son prochain exercice 2024. Les actions de TCL se négocient maintenant à un prix et à un multiple du bénéfice par action estimé pour 2024 qui sont anormalement déprimés par rapport à ses pairs. Sur cette base, je maintiens mon prix cible d’action à 16 $ tout en rehaussant sa cote d’investisseur à “surperformance de marché”. »

Aya Or & Argent (AYA)

PHOTO WALDO SWIEGERS, ARCHIVES BLOOMBERG

« J’ai rehaussé mes attentes envers Aya Or & Argent après qu’elle eut publié ses résultats du troisième trimestre », affirme l’analyste John Sclodnick.

  • Capitalisation boursière : 1 milliard
  • Prix d’action récent : 8 $
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +62 %
  • Recommandations d’analystes : 6 acheter (100 %) / 0 conserver / 0 vendre

Récents avis d’analystes :

Don DeMarco, Financière Banque Nationale :

« Je considère Aya comme un premier choix d’investissement dans l’exploitation minière de l’argent. Aya affiche un profil de croissance inégalé avec l’expansion continue de la production de sa mine de Zgounder au Maroc, ainsi que l’augmentation des ressources potentielles de son projet minier Boumadine, aussi au Maroc, à la suite de l’élargissement de son programme d’exploration. Son projet d’agrandissement de la mine Zgounder respecte le budget et les échéanciers fixés jusqu’au premier trimestre 2024. Aya reste en position de dépasser le niveau supérieur de sa fourchette d’objectifs de production. Par conséquent, je réitère ma cote de “surperformance de marché” et un prix cible de 12 $ par action. »

John Sclodnick, Desjardins Marchés des capitaux :

« J’ai rehaussé mes attentes envers Aya Or & Argent après qu’elle eut publié ses résultats du troisième trimestre, qui étaient encore très positifs. Aya a dépassé les attentes en matière de volume et de coûts de production, ainsi que sur le plan du bénéfice par action ajusté. Aya a maintenu ses objectifs de production et de résultats financiers pour 2023 ; des objectifs que je considère d’ailleurs comme en bonne voie d’être dépassés. En Bourse, en tant que producteur d’argent spécialisé, je m’attends à ce qu’Aya se négocie à une valorisation supérieure à celle de ses pairs dans la production minière d’argent. »

Innergex (INE)

PHOTO FOURNIE PAR INNERGEX

« Innergex a déclaré des revenus et un bénéfice d’exploitation (BAIIA) qui étaient supérieurs aux attentes », constate l’analyste Rupert Merer.

  • Capitalisation boursière : 1,84 milliard
  • Prix d’action récent : 9 $
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +55 %
  • Recommandations d’analystes : 6 acheter (66 %) / 2 conserver / 1 vendre

Récents avis d’analystes :

Rupert Merer, Financière Banque Nationale :

« Innergex a déclaré des revenus et un bénéfice d’exploitation (BAIIA) qui étaient supérieurs aux attentes, malgré une légère réduction de sa production totale d’électricité en comparaison annualisée ; une réduction largement due à une baisse de la production hydroélectrique en Colombie-Britannique et de la production éolienne au Québec. Les perspectives à court terme d’Innergex semblent toujours bonnes, alors que les attentes de prix d’énergie pointent vers le haut. À mon avis, les récents résultats d’Innergex remettent en question le sentiment baissier qui prévaut parmi les investisseurs envers le secteur des producteurs indépendants d’énergie renouvelable. »

Brent Stadler, Desjardins Marchés des capitaux :

« Les récents résultats trimestriels d’Innergex étaient solides. Je continue de voir une bonne valeur d’investissement dans ses actifs de production d’énergie qui présentent une bonne diversité de technologies et de régions, en plus d’une proportion avantageuse en actifs hydroélectriques de plus grande valeur. Je maintiens ma recommandation d’achat avec un prix cible de 14 $ par action. »

Bombardier (BBD)

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

« Bombardier a récemment annoncé de solides résultats pour son troisième trimestre, qui défiaient la gravité au-dessus des attentes », note l’analyste Benoit Poirier.

  • Capitalisation boursière : 4,1 milliards
  • Prix d’action récent : 51 $
  • Rendement potentiel selon le prix cible moyen des analystes : +51 %
  • Recommandations d’analystes : 10 acheter (62 %) / 3 conserver / 3 vendre

Récents avis d’analystes :

Cameron Doerksen, Financière Banque Nationale :

« Le récent rapport du troisième trimestre sur les résultats et les perspectives commerciales de Bombardier a démontré que les conditions du marché des avions d’affaires restent globalement saines. Avec un carnet de commandes de 14,7 milliards US, ça devrait soutenir le redressement continu du bénéfice et des flux de trésorerie chez Bombardier. Je maintiens donc ma cote de “surperformance de marché” envers les actions de Bombardier, avec un prix cible à 93 $. »

Benoit Poirier, Desjardins Marchés des capitaux :

« Bombardier a récemment annoncé de solides résultats pour son troisième trimestre, qui défiaient la gravité au-dessus des attentes. Après ces résultats et les commentaires de la direction, considérant aussi que Bombardier bénéficiera de conditions favorables à l’augmentation de ses flux de trésorerie au cours des prochains trimestres, j’ai ajusté mes estimations financières et rehaussé mon prix cible de 99 $ à 103 $ par action. Je considère que Bombardier n’est pas encore au terme de son redressement, mais j’ai confiance dans la capacité de ses dirigeants d’atteindre et de potentiellement dépasser leurs principaux objectifs pour l’exercice 2025. »

Consultez le tableau complet « Les favoris des analystes selon leurs prix cibles d’ici un an »