(Montréal) L’autorité britannique de la concurrence a soulevé certaines inquiétudes au sujet de l’entente qui verrait LKQ acquérir la québécoise Uni-Sélect et examine un plan mis de l’avant par les deux entreprises pour apaiser ses craintes.

L’Autorité de la concurrence et des marchés a indiqué que son enquête avait révélé que le regroupement pourrait réduire la concurrence dans la fourniture de pièces automobiles et d’équipement aux garages et ateliers indépendants dans 145 zones locales, et dans la fourniture de pièces automobiles aux clients nationaux et multirégionaux.

Elle a indiqué qu’elle examinerait maintenant une proposition présentée par LKQ et Uni-Sélect, qui, selon les entreprises, pourrait répondre aux préoccupations de l’organisme de réglementation, avant de décider de la prochaine étape.

La société américaine LKQ a annoncé en février un accord d’environ 2,8 milliards pour acquérir Uni-Sélect, de Boucherville.

Dans le cadre de l’acquisition, LKQ a déclaré à l’époque qu’elle entreprendrait un processus de vente de GSF Car Parts U. K., une entreprise de distribution de pièces mécaniques d’Uni-Sélect au Royaume-Uni.

LKQ, par l’intermédiaire d’Euro Car Parts, exploite 248 magasins et deux sites de distribution au Royaume-Uni, tandis qu’Uni-Sélect, par l’intermédiaire de GSF Car Parts, exploite 179 magasins et deux sites de distribution dans le pays.