(New York) Virgin Galactic s’est envolé à Wall Street vendredi après avoir reçu l’autorisation de faire voler des clients dans l’espace par l’agence américaine du transport aérien, qui donne ainsi officiellement son feu vert au tourisme spatial.

L’action du groupe fondé par Richard Branson a terminé en hausse de 39 % à la Bourse de New York, à 55,91 dollars.  

« Un nouveau chapitre de l’histoire du vol spatial habité s’ouvre », a affirmé la FAA, l’organisation supervisant le transport aérien aux États-Unis : c’est la première fois qu’elle accorde à une entreprise une licence pour transporter des particuliers dans l’espace.

Pour décrocher cette licence, Virgin Galactic devait vérifier que son matériel, comme ses logiciels, avaient bien fonctionné lors d’un vol test effectué en mai depuis sa base du Nouveau-Mexique avec deux pilotes à bord.  

Le groupe a répondu à cette exigence, a assuré la FAA qui a autorisé en conséquence Virgin Galactic à envoyer des particuliers dans l’espace depuis ses bases au Nouveau-Mexique et en Californie.

C’est « une nouvelle preuve du programme méthodique de tests » menée par l’entreprise, s’est félicité le groupe dans un communiqué.

Virgin Galactic prévoit d’effectuer encore trois vols tests, dont un devrait accueillir Richard Branson. Aucune date n’a été annoncée.

Les opérations commerciales régulières devraient, elles, commencer début 2022. La société a indiqué avoir déjà vendu quelque 600 billets au prix de 200 000 à 250 000 dollars pour aller flotter quelques minutes à la frontière de l’espace.

Son principal concurrent, la société Blue Origin fondée par Jeff Bezos, a de son côté prévu d’envoyer pour la première fois des humains dans l’espace le 20 juillet pour quelques minutes : Jeff Bezos lui-même, son frère Mark et une troisième personne qui a récemment gagné sa place aux enchères en déboursant 28 millions de dollars.