Les 680 travailleurs du centre de distribution de Jean Coutu, à Varennes, ont voté jeudi à 78 % en faveur d’un nouveau projet de convention collective de cinq ans. En lock-out depuis le 24 septembre, les syndiqués retourneront graduellement au travail à compter du 15 novembre 2020.

Ce projet de convention collective a été recommandé par des conciliateurs nommés par le ministère du Travail du Québec à la demande du Groupe Jean Coutu.

« Malgré un long conflit, nous sommes satisfaits de cette nouvelle convention, car elle renouvelle complètement notre contrat de travail et nous donne la meilleure convention que nous avons eue jusqu’à maintenant », a déclaré dans un communiqué Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de PJC entrepôt — CSN.

Le résultat du vote électronique a été annoncé en fin de soirée. Le syndicat affirme avoir obtenu de nombreux gains sans aucun recul, dont des augmentations de salaire rétroactives au 1er janvier 2020 de 11 %, 12,6 % ou 10,5 % sur cinq ans selon les postes. Les trois anciennes classes salariales ont été intégrées à la classe supérieure, tandis que de nouvelles clauses vont permettre de limiter la sous-traitance et aucun employé-e permanent à temps complet ne sera forcé de travailler la fin de semaine, comme le souhaitait l’employeur.

De son côté, le Groupe Jean Coutu était aussi satisfait du résultat. « Cette entente de 5 ans nous permet de rencontrer de manière juste et équitable les besoins de nos employés, de nos pharmaciens propriétaires affiliés à Jean Coutu et des clients dans un environnement extrêmement concurrentiel », a déclaré à La Presse par courriel Alain Champagne, le président du Groupe Jean Coutu.

La nouvelle convention collective sera effective du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2024.