TC Transcontinental a annoncé jeudi le lancement d’un groupe spécialisé dans le recyclage qui traitera les plastiques de la chaîne de production de sa division des emballages, ainsi que d’autres plastiques issus de différentes sources commerciales, industrielles et agricoles.

L’imprimeur et emballeur montréalais a précisé qu’il achèterait de l’équipement pour convertir des plastiques souples récupérés en granules de plastique recyclé, tout en étant à l’affût d’acquisitions potentielles dans ce secteur.

Le chef de la direction de Transcontinental, François Olivier, a expliqué que la décision émanait de la volonté de l’entreprise, et de celle de plusieurs clients, de se différencier avec une offre de produits écoresponsables contenant du plastique recyclé.

Le groupe de recyclage fera partie des activités d’emballage, qui sont en croissance alors que les activités principales d’imprimerie et de médias ont été affectées par les difficultés des publications et des publicités imprimées.

Transcontinental a annoncé jeudi une hausse de son dividende, mais ses plus récents résultats financiers ont raté les attentes des analystes pour le premier trimestre. L’entreprise a affiché un bénéfice net de 6,4 millions, soit 7 cents par action, en baisse par rapport à celui de 28,1 millions, ou 32 cents par action, de la même période un an plus tôt.

La société établie à Montréal versera désormais un dividende trimestriel de 22,5 cents par action, alors que son paiement précédent était de 22,0 cents par action. Transcontinental a en outre doublé la taille de son programme de rachat d’actions pour l’exercice, lequel vise maintenant un maximum de deux millions d’actions.

Les revenus pour le trimestre clos le 26 janvier ont diminué de 6,1 % pour se chiffrer à 705,8 millions, par rapport à 751,6 millions un an plus tôt.

En excluant les éléments non récurrents, le bénéfice ajusté s’est établi à 42,8 millions, ou 49 cents par action, comparativement à un bénéfice ajusté de 45,5 millions, ou 52 cents par action, pour la même période un an plus tôt.

Les analystes s’attendaient à un bénéfice ajusté par action de 54 cents et à des revenus de 717 millions, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.