Environ un an après avoir entamé un plan de transformation pluriannuel, George Weston commence à se stabiliser, ont fait valoir mardi certains de ses dirigeants, la société ayant même obtenu de nouveaux contrats au plus récent trimestre.

«Aujourd’hui, à la fin de la première année, nous constatons des progrès significatifs», a affirmé mardi le directeur financier, Richard Dufresne, lors de l’assemblée annuelle des actionnaires de la société.

Le plan avait été dévoilé à la même occasion l’an dernier. George Weston, qui détient une participation de contrôle dans les Compagnies Loblaw et qui exploite Weston Foods, incluant ses activités de boulangerie au Canada et aux États-Unis, y prévoyait notamment la fin de certains des produits de l’entreprise. La société a ralenti ce processus et prévoit maintenant d’éliminer 800 produits plutôt que 1000, les ventes ayant poursuivi leur déclin au cours du plus récent trimestre.

La société continue malgré tout d’observer un élan dans ses secteurs de croissance, qui comprennent les produits artisanaux et les beignes, et tandis que la situation s’est stabilisée dans ses activités de produits surgelés, a-t-elle précisé.

George Weston a notamment investi dans ses efforts en matière de stratégie de vente, ce qui lui a permis de resserrer les liens avec ses principaux partenaires commerciaux et les exploitants de services de restauration au Canada et aux États-Unis, a expliqué le chef de la direction, Galen Weston, lors d’une téléconférence avec des analystes au lendemain de la publication de ses résultats financiers du premier trimestre.

Cela lui a permis de remporter un volume considérable de nouveaux contrats dans sa division de produits surgelés, a-t-il indiqué, principalement dans les beignes et les tartes.

Les niveaux de service de la société ont considérablement augmenté au cours des derniers trimestres, a souligné M. Dufresne, et la qualité de ses produits s’est améliorée. Une meilleure connaissance des stratégies de consommation et de vente a également permis de renforcer les relations avec les principaux détaillants, a-t-il ajouté.

L’investissement de George Weston dans la construction d’usines à la pointe de la technologie a également contribué, a ajouté M. Weston. «Cela fait également une différence, a-t-il affirmé, lorsque nous discutons avec d’importants clients et qu’ils savent que nous pouvons fournir le meilleur produit au moindre coût.»

La société a haussé son dividende en dépit de la perte réalisée à son plus récent trimestre, un résultat qu’elle a attribué à une charge comptable liée à sa participation dans la Fiducie de placement immobilier Propriétés de Choix.

George Weston versera désormais un dividende trimestriel de 52,5 cents par action, alors que son dividende précédent était de 51,5 cents par action.

L’entreprise a affiché une perte nette attribuable aux actionnaires ordinaires de 488 millions, ou 3,18 $ par action, pour son plus récent trimestre, notamment en raison d’une charge non récurrente de 601 millions lié à une augmentation du prix des parts de Propriétés de Choix. La perte du plus récent trimestre se comparait à un bénéfice net de 180 millions, ou 1,40 $ par action, pour la même période en 2018.

Les ventes ont totalisé 11,17 milliards, en hausse par rapport à 10,74 milliards un an plus tôt.

Sur une base ajustée, George Weston a dit avoir réalisé un bénéfice de 201 millions, ou 1,30 $ par action, pour la période de 12 semaines terminée le 23 mars. Le bénéfice ajusté du même trimestre l’an dernier s’était établi à 178 millions, ou 1,38 $ par action, alors que la société comptait un moins grand nombre d’actions en circulation.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,34 $ par action et à des revenus de 11,22 milliards, selon les prévisions recueillies par Thomson Reuters Eikon.