Le Groupe TVA a affiché vendredi une perte nette du troisième trimestre inférieure à celle de l'an dernier, mais ce recul s'expliquait surtout par une diminution de ses charges de dépréciation.

Les activités du secteur des magazines de la filiale de Québecor Média ont dégagé un bénéfice d'exploitation en hausse de 49 %. Cependant, les difficultés connues par ce secteur, notamment la tendance à la baisse des revenus publicitaires et des ventes en kiosque, ont forcé le Groupe TVA à inscrire une charge de dépréciation de 40,1 millions de dollars pour cette division.

Cette charge de dépréciation était cependant inférieure à celle de 60,1 millions inscrite au troisième trimestre de l'an dernier pour ajuster la valeur d'une licence de télédiffusion.

Dans l'ensemble, la perte nette attribuable aux actionnaires du Groupe TVA s'est établie à 32,5 millions de dollars, soit 75 cents par action, pour le trimestre clos le 30 septembre. En comparaison, il avait affiché l'an dernier une perte nette de 36,5 millions, ou 84 cents par action, pour la même période.

Les revenus de l'entreprise ont diminué de 5 % pour se chiffrer à 131,6 millions, en regard du chiffre d'affaires de 138,5 millions du troisième trimestre de 2015.

Le bénéfice d'exploitation ajusté du Groupe TVA a diminué de 33 % au plus récent trimestre, pour atteindre 20,7 millions de dollars. Du côté du secteur de la télédiffusion et de la production, le bénéfice d'exploitation a reculé de 41 % pour se chiffrer à 11,2 millions.

« Dans une industrie en pleine transformation, nous avons enregistré un bénéfice d'exploitation ajusté à la baisse malgré une bonne performance au niveau des revenus publicitaires de la chaîne TVA Sports, qui ont connu une croissance importante, principalement reliée à la diffusion des matchs de la Coupe du monde de hockey 2016 », a expliqué dans un communiqué la présidente et chef de la direction de l'entreprise, Julie Tremblay.

Le bénéfice d'exploitation du secteur des magazines a avancé de 49 % à 5,7 millions de dollars, grâce aux synergies opérationnelles suivant l'intégration de magazines acquis auprès de Transcontinental et à d'autres initiatives de réduction des coûts.

Le groupe des services cinématographiques et audiovisuels a vu son bénéfice d'exploitation ajusté retraiter de 52 % à 3,7 millions, ce que l'entreprise a attribué à l'absence d'une « mégaproduction hollywoodienne » dans ses studios. Cela a été partiellement contrebalancé par une hausse des activités d'effets visuels et de postproduction, combinée à une meilleure efficacité de la gestion des ressources.

Les résultats du troisième trimestre de Québecor doivent être dévoilés le 3 novembre.