WestJet a perdu en appel concernant la demande d'une action collective accusant l'entreprise de contribuer à une culture tolérant le harcèlement de femmes à l'emploi du transporteur.

L'ancienne agente de bord Mandalena Lewis poursuit en justice pour discrimination présumée fondée sur le sexe, accusant son ancien employeur d'avoir manqué à sa promesse de fournir aux femmes un lieu de travail sans harcèlement.

Un juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a rejeté la demande de WestJet visant à faire annuler l'action en justice en 2017, rejetant l'argument de la société selon lequel le litige incombait à un tribunal des droits de la personne et à la commission des accidents du travail.

La compagnie aérienne a fait valoir sa cause devant la Cour d'appel de la Colombie-Britannique, et un comité de trois juges lui a infligé un revers, jeudi, affirmant dans une décision écrite que rien dans les lois pertinentes ne soustrait la compétence des tribunaux dans cette affaire.

Aucune des allégations n'a été prouvée devant les tribunaux et ni WestJet ni Mme Lewis n'ont immédiatement répondu aux demandes de commentaires sur la décision.

La poursuite propose de représenter toutes les agentes de bord anciennes et actuelles de WestJet dont l'emploi incluait une prétendue promesse anti-harcèlement, mais l'affaire n'a pas encore été approuvée en tant qu'action collective.