Boeing est en voie de rééditer sa solide performance commerciale de l'an dernier, l'avionneur américain ayant dépassé le cap symbolique des 1000 commandes nettes, selon son dernier bilan commercial publié jeudi.

Le groupe de Chicago dévoile un total de 1013 appareils vendus au 16 septembre, d'après la liste des commandes et livraisons mise à jour régulièrement sur son site internet.

N'y figure pas la commande géante d'au moins 100 avions pour 11 milliards de dollars au prix catalogue faite par la compagnie aérienne irlandaise Ryanair le 8 septembre.

Boeing n'est ainsi plus très loin des 1355 avions civils qu'il avait écoulés en 2013, année record pour l'industrie aéronautique.

En effet, son rival Airbus avait réalisé la meilleure performance commerciale de l'histoire de l'aéronautique avec 1503 unités vendues.

Mais depuis le début de l'année, le constructeur européen est à la traîne, nettement distancé par le géant américain qui veut lui reprendre la première place. Les deux avionneurs se disputent le marché des gros porteurs aux marges lucratives.

Fin août, Airbus n'affichait que 722 commandes nettes.

En une semaine, Boeing a pour sa part enregistré 78 nouvelles commandes nettes, essentiellement de la famille 737 mais il ne dévoile que le nom d'un seul acheteur.

C'est celui du loueur d'avion Avolon qui a bien confirmé une commande pour cinq moyen-courriers 737 Max 9.

Boeing doit son avance à son best-seller, le 737, qui représente à lui seul 729 exemplaires commercialisés au 16 septembre.

Le constructeur aéronautique a livré 461 appareils sur la période.

Il semble avoir notamment retrouvé le rythme de livraison annoncé pour son avion nouvelle génération, le 787 «Dreamliner», construit avec une forte proportion de matériaux composites.

Les livraisons de ce dernier s'établissent maintenant à 69 appareils, soit un peu plus d'une vingtaine en deux mois.