La Banque Royale du Canada (T.RY) a dégagé un bénéfice net record de 1,84 milliard de dollars pour le premier trimestre terminé le 31 janvier 2011.

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Il s'agit d'une hausse de 342 millions, ou 23 %, par rapport à 1,5 milliard lors de l'exercice précédent.

Par action, il s'agit d'un bénéfice dilué 1,24$, contre 1,00$ au même trimestre l'an dernier.

Ce résultat est nettement supérieur aux attentes des analystes sondés par Bloomberg qui misaient sur un BPA de 1,01$.

Le bénéfice net dégagé au premier trimestre tient aux résultats records enregistrés dans les secteurs Services bancaires canadiens, Marchés des Capitaux et Gestion de patrimoine, ainsi qu'à la diminution de la provision pour pertes sur créances.

Les Services bancaires canadiens ont inscrit un bénéfice de 882 millions, en hausse de 14% par rapport à l'exercice précédent.

Aux États-Unis et dans les Antilles, le bénéfice net se chiffre à 24 millions, contre une perte nette de 57 millions il y a un an.

«Notre croissance continue au Canada et notre présence grandissante aux États-Unis et dans certains autres marchés internationaux nous ont permis de tirer parti de la reprise des marchés des actions à l'échelle mondiale», a déclaré Gordon Nixon, grand patron de RBC.

Au niveau des services bancaires internationaux, M. Nixon précise que «la rentabilité soutenue de ce secteur dépend de l'amélioration continue de la qualité du crédit, ainsi que du rythme de la reprise économique aux États-Unis et dans les Antilles».

Les revenus ont connu une légère progression à 7,39 milliards, contre 7,33 milliards il y a un an.

«La RBC a commencé l'exercice de façon exceptionnelle, s'est félicité M. Nixon. En 2011, nous comptons accroître notre position de chef de file au Canada de même que nos activités à l'échelle mondiale, en nous concentrant sur les besoins de nos clients et en tirant parti de la reprise économique à l'échelle mondiale».

- Avec AFP