L'impasse persiste entre le Groupe TVA et ses 830 employés de Montréal.

Les syndiqués réunis hier en assemblée spéciale ont de nouveau accordé à leur exécutif le droit de déployer des moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève.

Le syndicat a fait état d'un mandat fort, sans révéler le résultat du vote.

Selon le SCFP, peu de progrès ont été réalisés avec l'employeur malgré plusieurs rencontres de conciliation.

« Notre objectif demeure de négocier une convention satisfaisante pour les deux parties. Mais il faut régler les enjeux des emplois confiés à des filiales de TVA et Québecor et des ouvertures de postes », a déclaré Marc-André Hamelin, président Montréal du SCFP 687.

Le syndicat s'oppose au transfert du travail normalement accompli par les employés de TVA vers d'autres filiales comme Québecor Média ou les studios MELS.

Deux journées de conciliation sont à l'horaire cette semaine.

En vertu des règles en vigueur, les parties ne peuvent déclencher une grève ou décréter un lock-out avant le 22 septembre.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2016.