TC Transcontinental, qui est propriétaire du Publisac distribué hebdomadairement dans les résidences, soutient que la demande de transformation du modèle d'affaires du Publisac vers un modèle d'abonnement est l'équivalent de demander la fin du produit.

François Olivier, président et chef de la direction de TC Transcontinental, a ainsi réagi à une autorisation de pétition accordée par la Ville de Montréal. Cette pétition demande de restreindre la distribution de circulaires sur le territoire de la ville en limitant sa livraison aux résidants qui l'acceptent.

M. Olivier explique qu'un modèle d'abonnement ne serait pas viable à cause de sa complexité et des coûts prohibitifs qu'il engendrerait.

À son avis, les ménages seraient ainsi privés d'un produit apprécié qui leur permet de faire des économies pour leur consommation, de s'informer de divers services locaux et de recevoir leur journal hebdomadaire local.

M. Olivier croit aussi que le Publisac constitue pour les commerçants locaux un véhicule de promotion important à l'ère de la vive concurrence des géants de la vente en ligne.

La pétition réclame aussi le remplacement des sacs de plastique pour circulaires par un emballage qui n'a pas besoin d'être séparé du contenu pour être recyclé. À cela, TC Transcontinental réplique que le sac de plastique s'est avéré la meilleure solution dans notre climat, mais la compagnie dit analyser des alternatives pour limiter davantage son impact environnemental.

TC Transcontinental fait remarquer que le sac et le contenu du Publisac sont tous deux entièrement recyclables et que chaque Publisac affiche les directives à cet égard.

TC Transcontinental réitère qu'elle participera à la consultation publique qui sera tenue par la Ville de Montréal dans le cadre de la révision de son Plan directeur de gestion des matières résiduelles (PGMR).