Les ventes de chalets et de maisons de campagne sont largement supérieures cette année, comparativement à 2009, dans la plupart des principales régions récréatives du Canada, selon un rapport publié jeudi par la firme immobilière Re/Max.

L'étude note une hausse des ventes de propriétés au cours des trois premiers mois de l'année dans 79% des régions dites récréatives.

Les prix de départ des chalets et des maisons de campagne sont aussi en progression, 43% des prix affichant une augmentation nominale. Les niveaux de stocks sont sains, dit Re/Max, excepté ceux du segment très convoité des propriétés plus abordables, et les conditions de marché sont équilibrées dans la plupart des régions.

On retrouve au Québec certains des chalets et des maisons de campagne les moins chers au pays, des propriétés sur les populaires lacs Labelle, des Trois-Montagnes, Nominingue et Simon s'affichant à partir de 175 000$.

À l'autre bout de l'échelle, la propriété la plus chère inscrite en Estrie affiche un prix de 7,9 millions de dollars, alors que dans les Laurentides, la plus chère est offerte à 11,9 millions.

Re/Max note aussi que les Américains ont pratiquement disparu de la carte dans le segment de marché des propriétés récréatives au Canada. Seule la baie de Shediac, où la valeur des chalets et des maisons de campagne ne représente qu'une fraction de celle des propriétés récréatives américaines, continue d'attirer des acheteurs enthousiastes de la côte est des États-Unis.