Pengrowth Energy a entrepris un examen stratégique, qui pourrait inclure la vente de la compagnie, étant donné qu'elle est incapable de renégocier les modalités de sa dette en raison de la dégringolade des prix du brut l'an dernier.

L'entreprise établie à Calgary, qui a réduit la cadence des activités sur le site de son principal projet en Alberta afin de se conformer aux exigences de la province en matière de production, a indiqué avoir retenu les services de conseillers afin de l'épauler.

À la Bourse de Toronto, le titre de Pengrowth avait plongé de 29 %, pour se négocier à 51 cents, en début de séance, avant de reprendre du poil de la bête et coter à 70 cents, mercredi, en mi-journée.

Le chef de la direction de Pengrowth, Pete Sametz, a expliqué que les marchés étaient initialement fait preuve d'ouverture à l'endroit des initiatives de refinancement de l'entreprise.

Toutefois, la chute des prix ainsi que les importants rabais consentis à la production de pétrole lourd et léger au Canada par rapport aux prix de référence américains ont rendu les prêteurs « extrêmement prudents » au quatrième trimestre.

Au cours des trois derniers mois de l'année 2018, la compagnie a affiché une perte nette de 503 millions, principalement en raison d'éléments non monétaires, dont une charge d'impôt différé de 355 millions US et une autre charge de dépréciation de 91 millions US liée à la valeur de ses actifs de gaz naturel.

À la même période en 2017, la perte nette de la société avait été de 210 millions.