Les prix du pétrole progressaient lundi en cours d'échanges européens,  tandis que les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine s'apaisaient.

Vers 11 h GMT (12 h à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 56,84 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 63 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour février gagnait 41 cents à 45,74 dollars.

Pour leur dernière séance de l'année, les cours du pétrole poursuivaient leur hausse entamée vendredi, à l'issue d'une semaine des plus volatile.

Cependant, « les cours du pétrole continuent d'indiquer des influences baissières alors que des incertitudes économiques menacent les perspectives du marché pour 2019 », a fait valoir Benjamin Lu, analyste pour Phillip Futures.  

A cet égard, le marché de l'or noir pourrait cependant avoir bénéficié lundi du fait que le président américain Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping ont réitéré samedi, lors d'un échange téléphonique, leur volonté de négocier une solution aux contentieux commerciaux, près d'un mois après s'être mis d'accord sur une trêve.

La guerre commerciale que se livrent les deux pays a alimenté les craintes d'un ralentissement de la croissance mondiale en 2019 et donc de la demande de pétrole, ce qui a contribué à la chute des cours de ces derniers mois.

Depuis début octobre et des prix plus vus depuis quatre ans, le baril de Brent a perdu plus de 35 % et le WTI 40 %.