Des ingénieurs et des professionnels de haut niveau, membres de deux syndicats distincts, ont accepté jeudi l'entente de principe conclue avec leur employeur, le Consortium de recherche minérale (COREM).

Le COREM avait décrété un lock-out pour 35 « experts de très haut niveau », à la suite d'une journée de grève, le mois dernier.

Le COREM est une organisation vouée à la recherche et au développement, au sein de laquelle siègent de grandes sociétés minières et qui est subventionnée par le gouvernement du Québec. Elle offre divers services aux entreprises minières.

Le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) a annoncé par communiqué, jeudi, l'acceptation de l'entente par son organisation et par l'Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ).

Le président du SPGQ, Richard Perron, s'est dit « heureux » du dénouement, soutenant par communiqué que l'employeur avait « reculé sur un plan de mises à pied » que les syndicats jugeaient « arbitraire ». Selon le SPGQ, l'employeur a consenti au « processus de mise à pied équitable et transparent qui avait été soumis par le comité de négociation syndical ».

M. Perron a aussi affirmé que les membres avaient « finalement des conditions de travail qui respectent les mesures de conciliation travail-famille ».

Le COREM s'est également dit « très heureux » du dénouement des discussions et du retour au travail de ses employés, affirmant que cela lui permettrait d'« avoir la flexibilité et l'agilité requises pour répondre aux besoins de ses membres et de l'industrie minière ».