Le Fonds de revenu Noranda (T.NIF.UN) dit avoir reçu signification d'une nouvelle requête pour autorisation d'intenter un recours collectif à la suite de la fuite d'anhydride sulfurique survenue à l'affinerie de zinc de Salaberry-de-Valleyfield, en Montérégie, le 9 août 2004.

La fuite avait eu lieu aux installations de Zinc Electrolytique du Canada (CEZinc), une entreprise propriété du fonds Noranda.

Des personnes qui résident près de l'usine avaient déposé une première demande de permission pour entamer un recours collectif à l'époque. Ils disaient avoir souffert de symptômes divers (irritation des yeux et de la gorge, de difficultés respiratoires, de maux de tête, de toux et d'asthme, entre autres) après la fuite.

La Cour supérieure du Québec avait rejeté la requête en juin 2008. Les demandeurs en avaient appelé de cette décision, puis en août dernier, la Cour d'appel du Québec a rejeté l'appel, mettant ainsi fin à cette affaire, explique le fonds Noranda dans un communiqué émis ce vendredi.

En annonçant avoir été informée de cette nouvelle requête en recours collectif, Noranda a indiqué qu'elle a l'intention de contester vigoureusement la poursuite et qu'elle ne fera aucun commentaire sur l'affaire qui est présentement devant les tribunaux.