Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible.

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise (CCCE) lancera lundi à Ottawa une démarche qu'il espère déboucher en un dialogue national sur l'importance pour les employeurs de renforcer leur avantage en capital humain en permettant à leurs employés de développer leurs compétences.

Le projet est piloté par Elyse Allan, la présidente-directrice générale de GE Canada. Selon elle, les employeurs doivent en faire davantage pour s'assurer que les travailleurs canadiens aient les diplômes et les compétences nécessaires pour trouver, et conserver, de bons emplois.

Mme Allan estime que la formation professionnelle est un outil précieux qui permet aux employeurs de recruter et de garder des travailleurs qualifiés.

Le CCCE précise qu'une récente étude du Conference Board du Canada suggère que l'employeur canadien moyen dépense seulement le deux-tiers de ce qu'investissent les entreprises américaines pour la formation et l'éducation de leurs employés.

Le Conseil cherche également à faciliter le passage des jeunes Canadiens des salles de classe au marché du travail. Un comité regroupant des représentants de grandes entreprises et d'institutions d'enseignement post-secondaires a annoncé qu'il tiendrait bientôt une table ronde sur la question.