La caisse du Régime de pensions du Canada (RPC) a atteint un sommet sans précédent en ajoutant 13,4 milliards à ses actifs, l'an dernier, alors qu'elle a retiré des fonds des marchés boursiers afin d'accroître sa participation dans le secteur du capital-investissement.

La hausse de 6,6% reste malgré tout moins importante que celle de 11,9% réalisée au cours de l'exercice financier 2011.

L'Office d'investissement du RPC a annoncé jeudi que la caisse comptait un actif net de 161,6 milliards le 31 mars, date de clôture de l'exercice 2012.

Cette hausse est attribuable à des revenus de placement de 9,9 milliards et à des cotisations nettes au RPC de 3,9 milliards, a précisé l'organisme.

Bien que les marchés boursiers canadiens aient enregistré des baisses au cours du dernier exercice, les placements de l'office sur les marchés boursiers américains et étrangers ainsi que dans les titres à revenu fixe ont affiché des gains.

La caisse a également réalisé des gains sur ses placements privés, notamment les placements en infrastructures et en biens immobiliers.

Le président et chef de la direction de l'Office d'investissement du RPC, David Denison, a estimé que dans l'ensemble, les programmes de placement de l'organisme avaient généré un «excellent rendement» pour l'exercice 2012, malgré des «conditions difficiles» sur les marchés boursiers mondiaux au cours de la dernière année.

L'Office d'investissement du RPC investit, pour le compte de 18 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, les fonds dont le RPC n'a pas besoin pour verser les prestations de retraite courantes.