La hausse des prix a continué de ralentir au Canada en mars et l’Indice des prix à la consommation est passé sous la barre des 5 % pour s’établir à 4,3 %.

Il s’agit de la plus faible augmentation des prix depuis août 2021. Ce ralentissement attendu de l’indice global des prix s’exprime aussi dans le prix des aliments, qui a augmenté au rythme plus lent de 9,7 % en mars. Au Québec, le taux d’inflation est passé de 5,6 % en février à 4,7 en mars.

Le ralentissement de l’IPC en mars s’explique par la comparaison avec la hausse importante des prix au début de la guerre en Ukraine en mars 2022, ce qu’on appelle l’effet de glissement annuel.

D’une année à l’autre, les ménages ont payé plus pour l’intérêt hypothécaire et moins pour l’essence, qui avait grimpé considérablement il y a un an.

À l’épicerie, les prix ont crû au rythme annuel de 9,7 % en mars, comparativement à 10,6 % en février, principalement en raison du ralentissement de la hausse des prix des fruits et des légumes frais. Le prix des raisins et des oranges, par exemple, a diminué, de même que le prix des concombres et du céleri, selon Statistique Canada.

Du côté des biens, la croissance des prix ralentit également. Le prix des meubles a baissé de 0,3 %, après avoir fortement augmenté il y a un an en raison de problèmes dans les chaines d’approvisionnement.

En excluant le prix des aliments et de l’énergie, les prix sont en hausse de 4,5 % d’une année à l’autre en mars après avoir augmenté de 4,8 % en février.

D’un mois à l’autre, l’IPC est en hausse de 0,5 % en mars, après une hausse de 0,4 % en février. Le coût des voyages est en forte hausse en mars, le mois de la semaine de relâche.

L’inflation ralentit, mais demeure élevée, constate Statistique Canada. Comparativement à il y a 18 mois, les prix sont plus élevés de 8,7 %.