Les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis sont remontées de manière inattendue lors de la semaine achevée le 13 février, selon des chiffres publiés jeudi par le département du Travail, alors que les analystes attendaient une baisse.

En données corrigées des variations saisonnières, ces demandes hebdomadaires d'allocation chômage ont bondi à 473 000, après avoir chuté à 442 000 (chiffre révisé) la semaine précédente.

Les économistes tablaient sur 430 000 demandes seulement, comptant sur la poursuite de la tendance à la baisse de cet indicateur, engagée en avril.

Lors de la dernière semaine de 2009 (achevée le 2 janvier 2010), les inscriptions étaient tombées à 432 000, leur plus bas niveau depuis l'été 2008.

Mais depuis le début de l'année, elles ont régulièrement déjoué les pronostics, avec d'amples variations à la hausse ou à la baisse, faisant douter de la réalité de l'amélioration du marché de l'emploi.

Jugée plus représentative d'une tendance, la moyenne des demandes sur quatre semaines a légèrement baissé pour la deuxième semaine d'affilée, à 467.500, après trois hausses consécutives.

Selon les statistiques officielles, le taux de chômage aux États-Unis est descendu à 9,7% en janvier, après 10,0% en novembre et décembre, et 10,1% en octobre, son plus haut niveau depuis 1983. La banque centrale (Fed) prévoit qu'il se situe en moyenne entre 9,5% et 9,7% cette année.