Si le plan de relance de leur entreprise devait frapper un mur, les 700 ex-employés du fabricant de sandales Crocs ne devraient pas avoir à se tourner les pouces bien longtemps avant de se décrocher un nouveau gagne-pain.

Si le plan de relance de leur entreprise devait frapper un mur, les 700 ex-employés du fabricant de sandales Crocs ne devraient pas avoir à se tourner les pouces bien longtemps avant de se décrocher un nouveau gagne-pain.

En l'espace de quelques jours à peine, 14 employeurs des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches ont cogné à la porte du service aux entreprises des centres locaux d'emploi (CLE) de Québec et de Lévis pour offrir plus de 120 emplois aux nouveaux chômeurs de Crocs.

Le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, se réjouit de «l'élan de solidarité» démontré par les employeurs des régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches.

«Bien sûr, notre premier objectif, c'est la relance de l'entreprise. Et si la relance n'était pas possible, le comité de reclassement s'occupera alors de toutes les personnes touchées pour les replacer ailleurs le plus rapidement possible», a-t-il indiqué, mardi, au Soleil.

«Nous savons également que, s'il y avait relance, tous les employés licenciés ne retourneront pas nécessairement dans la nouvelle entreprise. Il faudra s'occuper de ceux qui ne seront pas rappelés au travail.»

Jusqu'à maintenant, à peine une quinzaine de travailleurs licenciés ont communiqué avec le Centre local d'emploi de Sainte-Foy (418 646-8066, poste 323) pour s'enquérir de leurs droits et des services disponibles pour eux.

Attente

De l'avis d'experts consultés, plusieurs travailleurs attendent de connaître les résultats des démarches de relance avant de se mettre en marche. D'autres attendent la mise sur pied du comité de reclassement, une opération qui devrait se faire dans les prochains jours.

«Plusieurs ex-travailleurs n'auront pas besoin de recourir à nos services puisqu'ils recevront directement des offres d'emploi d'autres employeurs», fait remarquer le ministre Hamad qui rencontrera, cet après-midi (mercredi), le syndicat de Teamsters pour discuter du projet de relance et de la création du comité de reclassement.