L'épicier Metro (T.MRU.A) connait encore des difficultés en Ontario où la concurrence dans l'alimentation fait mal à la Québécoise.

L'épicier Metro [[|ticker sym='T.MRU.A'|]] connait encore des difficultés en Ontario où la concurrence dans l'alimentation fait mal à la Québécoise.

Du coup, les profits de la chaîne ont diminué de 6% pour s'établir à 58,1 M$ pour le deuxième trimestre comparativement aux 61,8 M$ amassés un an plus tôt.

Du même souffle, l'épicier souligne que le rodage des systèmes informatiques chez A&P Canada en Ontario a progressé lors de ce dernier trimestre «ce qui a permis d'améliorer les marges brutes».

Ces progrès devraient donc améliorer l'efficacité du groupe et «les résultats lors des prochains mois».

Mais la situation demeure préoccupante pour Metro en Ontario.

Déjà lors de la divulgation des résultats annuels en novembre dernier, la chaîne québécoise avait mis en garde les investisseurs en pointant du doigt le contexte «agressif» de l'alimentation en Ontario. Ce qui allait créer des turbulences.

En Ontario, Metro se bat principalement contre Loblaws qui a lancé une guerre de prix avec sa chaîne à rabais Maxi.

Passage de flambeau à la tête de Metro

La divulgation de ses résultats trimestriels est également une borne importante pour l'épicier et signifie le passage du flambeau entre Pierre H. Lessard, PDG sortant, à Éric La Flèche qui prend la tête de l'entreprise.

M. La Flèche se joint également au conseil d'administration de l'épicier.

M. Lessard était en poste depuis 1990. Il a été l'architecte des grandes acquisitions de Metro dont les 48 Steinberg, en 1992, et A&P Canada en 2005.

Quant au chiffre d'affaires, il est resté presqu'inchangé à 2,37 G$ comparativement à 2,36 G$ pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Metro l'accorde, la situation est plus difficile cette année. C'est la compétition plus intense qui a affectée les deux premiers trimestres de 2008.

L'action de l'épicier connaît également des soubresauts depuis un an.

À la Bourse de Toronto, le titre est en glissade constante. Il y a un an, il était au-dessus de 40 $ alors qu'il a clôturé à 24,50 $ en hausse de 2%, mardi.