La Banque Royale du Canada suit de près l'évolution de la crise financière aux États-Unis, espérant y dénicher de potentielles acquisitions autant dans les secteurs des banques commerciales que de la gestion de patrimoine, mais son chef de la direction a affirmé vendredi que l'institution a d'ores et déjà éliminé la possibilité de faire un achat d'importance.

La Banque Royale du Canada suit de près l'évolution de la crise financière aux États-Unis, espérant y dénicher de potentielles acquisitions autant dans les secteurs des banques commerciales que de la gestion de patrimoine, mais son chef de la direction a affirmé vendredi que l'institution a d'ores et déjà éliminé la possibilité de faire un achat d'importance.

«Nous continuons d'explorer des stratégies et des alternatives dans ces deux secteurs», a confirmé Gordon Nixon, vendredi, lors d'une conférence réunissant des investisseurs.

«Il est vrai que nous avons assisté à une importante variation de la valeur de l'un par rapport à l'autre, mais nous gardons de l'intérêt pour chacun de ces deux secteurs dans le cadre de nos objectifs de croissance.»

La Banque Royale, à l'instar de la Banque TD et la Banque de Montréal, ferait partie des sociétés intéressées à réaliser des acquisitions, alors que plusieurs institutions bancaires américaines vivent de grandes difficultés financières.

Jeudi, la Federal Deposit Insurance Corporation a saisi les actifs de Washington Mutual, qui ont ensuite été rachetés par JPMorgan Chase pour une somme de 1,9 milliard $ US.

Les actions de la Banque Royale ont reculé vendredi de 58 cents, à 50,92 $, à la Bourse de Toronto.