Citigroup (C) connaît plusieurs turbulences en raison de la crise des liquidités.

Citigroup [[|ticker sym='C'|]] connaît plusieurs turbulences en raison de la crise des liquidités.

Après avoir accueilli la démission de son PDG, Charles Prince, la première banque mondiale a dû inscrire à ses livres des dépréciations d'actifs et autres pertes à hauteur de 6,5 G$ US au troisième trimestre.

La banque a en outre enregistré une baisse de 57% de ses bénéfices au troisième trimestre toujours en raison d'investissements dans des prêts hypothécaires risqués.

Par ailleurs, lundi, Citigroup a corrigé à la baisse les résultats pour ce trimestre, de 166 M$ US, après avoir, cette fois, révisé la valeur de son exposition aux titres adossés à des créances de dette avec flux groupés, des instruments financiers complexes.

Dans un document soumis à la commission américaine des valeurs mobilières, Citigroup écrit que son bénéfice net pour le troisième trimestre a été de 2,21 G$ US, ou 44 cents US par action.

Initialement, le 15 octobre, en dévoilant ses résultats du troisième trimestre, Citigroup avait rapporté un bénéfice net de 2,38 G$ US, ou 47 cents US par action.

Mike Mayo, un analyste à la Deutsche Bank qui, jeudi dernier, disait que Citigroup aurait à inscrire à ses livres de nouvelles dépréciations de l'ordre de 4 G$ US au quatrième trimestre, s'attend maintenant à ce que le géant bancaire déclare une perte.

Un comité du conseil d'administration de Citigroup a été mis sur pied afin de trouver un nouveau chef de la direction pour l'entreprise.

Charles Prince, 57 ans, avait pris ses fonctions de président du conseil et chef de la direction de Citigroup en octobre 2003.