Une quarantaine de personnes ont participé cette semaine aux deux premières rencontres d'information organisées par l'équipe du projet de 740 M$ AccèsEst Gazoduc TQM à Rivière-du-Loup.
Une quarantaine de personnes ont participé cette semaine aux deux premières rencontres d'information organisées par l'équipe du projet de 740 M$ AccèsEst Gazoduc TQM à Rivière-du-Loup.
Ces séances sont relatives au projet de gazoduc qui reliera le terminal méthanier de Cacouna, à un point de jonction avec le réseau existant, près de Saint-Nicolas.
Les interrogations du public ont concerné la sécurité, les relations avec les propriétaires, de même que le tracé du gazoduc souterrain projeté, qui n'est encore qu'à l'étape du corridor d'implantation préliminaire.
"Nous avons identifié une zone d'étude à l'intérieur de laquelle il y a un corridor d'implantation. À la suite des consultations publiques, le tracé sera réalisé", affirme Mathieu St-Amant, de Gazoduc TQM.
Toutes les étapes, de la construction au fonctionnement de l'infrastructure de 234 kilomètres, ont été abordées. Le tuyau de 30 pouces de diamètre sera enfoui dans le sol à une profondeur variant entre trois et quatre pieds, à une distance estimée de 25 kilomètres au sud du fleuve, et pourra transporter 500 millions de pieds cubes de gaz naturel par jour.
Les responsables assurent que l'infrastructure, d'une durée de vie pratiquement illimitée, sera sécuritaire. Un système de télémétrie surveillera le réseau 24 heures par jour.
«Une dizaine de vannes de sectionnements, installées à chaque 25 kilomètres, se fermeront automatiquement en cas de problème», explique Philippe Batani, directeur aux affaires publiques.
Aucune expropriation n'est prévue. Gazoduc TQM désire s'entendre de gré à gré avec l'ensemble des propriétaires. Le gazoduc traversera approximativement 1000 terrains, dont 95 % sont des terres agricoles, à travers une trentaine de municipalités.
Une prochaine étape consistera à s'entendre avec les propriétaires en ce qui a trait aux redevances qui leur seront versées.
Les agriculteurs pourront cultiver normalement leurs terres. Ils ne pourront toutefois construire d'infrastructure sur une distance de 23 mètres entourant la zone où se trouve la conduite et devront demander une autorisation avant d'effectuer divers travaux, comme du creusage ou de l'aération.
Il n'est pas possible de savoir si la population régionale pourra avoir accès au gaz naturel, puisque sa distribution sera sous la responsabilité de Gaz Métropolitain.
Plusieurs centaines d'emplois seront créés durant la phase de construction, qui devrait durer un an.
L'étude d'impact environnemental sera déposée cet automne. Le BAPE devrait entendre le projet l'an prochain. La construction débuterait à la fin 2009. Les prochaines rencontres sont prévues lundi à Kamouraska, mardi à La Pocatière et mercredi à Montmagny.