Les éclaircissements sur les fiducies, apportés par le ministre des Finances Jim Flaherty vendredi à la fermeture des marchés, ont été tièdement accueillis par les investisseurs, lundi.

Les éclaircissements sur les fiducies, apportés par le ministre des Finances Jim Flaherty vendredi à la fermeture des marchés, ont été tièdement accueillis par les investisseurs, lundi.

L'indice plafonné S&P/TSX des fiducies (Income Trust) a connu son pire recul en quatre semaines, en abandonnant 1,22 % de sa valeur.

Aucune fiducie dont la capitalisation boursière totale frôle les 200 milliards ne figurait lundi parmi les 30 titres les plus négociés à Toronto où l'indice phare, le S&P/TSX, s'est écorné de 81,07 points, ou 0,63 %, à 12 785,20.

Le ministre Flaherty avait causé toute une commotion le 31 octobre en annonçant que les fiducies existantes allaient devoir payer de l'impôt, à partir de 2011. D'ici là, il les autorisait à poursuivre leur croissance selon des modalités à venir.

Vendredi, les précisions sont arrivées.

Une fiducie pourra augmenter le nombre total d'unités dans son capital actuel d'ici 2011, mais selon un calendrier assez précis.

La dilution maximale sera de 40 % en 2007 et de 20 % en 2008, 2009 et 2010.

Si deux fiducies fusionnent et n'ont pas à émettre de nouvelles unités pour réaliser la transaction, la dilution sera considérée nulle.

Plus de détails dans La Presse du mardi 19 décembre