Fondaction, le Fonds de développement de la CSN pour la coopération et l'emploi, affiche un rendement de 2,6% pour son exercice financier terminé le 31 mai 2007.
Fondaction, le Fonds de développement de la CSN pour la coopération et l'emploi, affiche un rendement de 2,6% pour son exercice financier terminé le 31 mai 2007.
La valeur de l'action s'établit à 10,69 $, en hausse pour un troisième semestre consécutif. Il s'agit d'une progression de 23 cents par rapport à sa valeur en date du 31 mai 2006.
L'actif net du Fonds approche maintenant 550 M$, ce qui représente une croissance de 23,7%, comparativement à 11,5% l'année précédente. Fondaction a recueilli 116 M$, réalisant la meilleure campagne de souscription de son histoire.
Il compte maintenant 76 840 actionnaires, soit une augmentation de 19,8% par rapport à l'exercice 2005-2006.
«La croissance de Fondaction va se poursuivre, a indiqué par voie de communiqué le président-directeur général, Léopold Beaulieu. Avec plus d'un demi-milliard de dollars d'actif, Fondaction est davantage en mesure de réaliser des investissements auprès d'entreprises prometteuses.
Les résultats permettent d'envisager l'avenir avec optimisme. La diversification de nos placements sur les marchés financiers, amorcée l'année dernière, continue d'être profitable. Nos investissements dans les PME québécoises ont aussi connu des résultats positifs».
En 2006-2007, les investissements à impact économique québécois, effectués ou engagés, en hausse de 20,1%, ont atteint plus de 326 M$. Les investissements admissibles représenteraient un niveau supérieur à celui requis en vertu de la règle du 60% imposée aux fonds fiscalisés.
«Nous gardons le cap sur le double objectif de procurer à nos actionnaires une appréciation réelle de leur capital tout en renforçant notre capacité d'intervenir dans le développement durable de l'économie québécoise», a ajouté M. Beaulieu.
Fondaction est un fonds de capital de développement qui aurait contribué à ce jour au maintien et à la création de près de 10 000 emplois au Québec. Il accorde une attention particulière aux entreprises qui sont inscrites dans un processus de gestion participative, celles de l'économie sociale (autocontrôlées, coopératives ou autres) et celles qui se soucient davantage de l'environnement.