Les temps sont durs au Groupe Conseil Omnitech (TSX de croissance: CGO), qui s'est placé, le 31 octobre, sous la protection des dispositions de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. Toutefois, la nouvelle équipe de direction a bon espoir de remettre l'entreprise de Québec sur la voie de la rentabilité.

Les temps sont durs au Groupe Conseil Omnitech (TSX de croissance: CGO), qui s'est placé, le 31 octobre, sous la protection des dispositions de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité. Toutefois, la nouvelle équipe de direction a bon espoir de remettre l'entreprise de Québec sur la voie de la rentabilité.

"Même si nous ne sommes pas encore pleinement satisfaits, nous avons réussi à redresser financièrement l'entreprise. Nous avons repris la compagnie en main et nous sommes maintenant en bonne posture", a tenu à rassurer Philippe Bertrand, vice-président de la société spécialisée en ingénierie, informatique et entretien de systèmes dans les secteurs du génie industriel et des technologies de l'information.

Il ajoute que tous les employés et les fournisseurs sont payés et que les créanciers recevront sous peu une proposition qui va permettre à l'entreprise de poursuivre sa restructuration. L'obtention d'un important contrat pourrait être annoncée la semaine prochaine.

L'été dernier, GCO a vécu une importante crise de liquidité. "Nous étions énormément endettés. Une conséquence directe des nombreuses acquisitions faites au cours des dernières années", a indiqué M. Bertrand.

Plusieurs acquisitions

Fondée en 2001, l'entreprise a réalisé pas moins de 24 acquisitions, dont 8 depuis son entrée à la Bourse en février 2005. "Nous avons même fait l'acquisition d'une entreprise - Toptech Groupe Conseil - de la même taille que nous". L'intégration des nouvelles entreprises a mis le groupe en difficulté. Il devait gérer, par exemple, une multitude de systèmes de rémunération et autant de régimes de retraite.

Au cours des derniers mois, l'entreprise a amorcé une importante phase de restructuration. Les divisions de l'informatique et de l'optimisation de chaîne logistique ont été abandonnées. Pas moins de 70 des 240 employés ont été miss à pied. La rémunération des dirigeants a été révisée à la baisse.

Le fondateur de Groupe Conseil Omnitech, Claude Belley a remis sa démission le 14 novembre. Il avait abandonné, le 25 septembre, le poste de chef de la direction mais il avait conservé des fonctions au sein du conseil d'administration.

Le nouveau chef de la direction et président du conseil d'administration est Philippe Collard.

Hier, à la fermeture de la Bourse, l'action de GCO valait 7 ¢. En février 2005, lors de son entrée sur le marché boursier, elle s'établissait à 70 ¢.