Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

L’inspiration

Un jeu de société pour la diversité et l’inclusion

Depuis cinq ans, ce sujet est à la mode dans les entreprises, qui cherchent des moyens de passer de la parole aux actes. Pour aider employeurs et employés à réfléchir à la question d’une façon ludique et amener des prises de conscience, l’entrepreneure Sophie Brochu, fondatrice de l’entreprise Happy Moments, vient de lancer son dernier jeu de société pour le bureau sur ce thème. Après les succès de ses jeux Bonheur au travail et Bienvenue dans l’équipe, la coach en leadership organisationnel en a créé un nouveau pour célébrer, promouvoir et valoriser la diversité et l’inclusion au travail. Cartes de questions et de défis ludiques à relever en équipe sont au menu. « Quelles sont les qualités ou forces d’une personne qui doit intégrer un milieu où elle est “différente” ? », demande l’une des cartes jaunes tandis qu’une autre nous invite à identifier quelles personnalités publiques ou personnes de notre entourage représentent la diversité et nous inspirent. Le jeu « qui nous motive à devenir meilleurs », selon la créatrice, est offert en ligne.

Source : La Presse

Visitez le site de Happy Moments

Le chiffre

44,9 milliards

Si les gouvernements décidaient d’augmenter le salaire minimum à 20 $ l’heure dans toutes les provinces et tous les territoires, les entreprises canadiennes auraient au total 44,9 milliards de dollars de plus en salaires à payer. Un rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) en vient à la conclusion que cette augmentation salariale pourrait nuire à la rentabilité de 572 499 entreprises au pays. Ici, au Québec, 141 927  PME pourraient devenir non rentables, toujours selon la FCEI, et la mesure coûterait 10,25  milliards de plus. La FCEI est d’avis que les gouvernements devraient miser sur une approche qui aiderait les travailleurs à composer avec l’augmentation du coût de la vie sans pour autant alourdir le fardeau des PME. Actuellement, le salaire minimum le plus élevé est au Nunavut, à 19 $/h et le plus faible, en Alberta, à 15 $/h, et ce, depuis 2018. Les étudiants albertains gagnent encore moins : 13 $/h pour les 28 premières heures de travail hebdomadaires pendant l’année scolaire. Ce qui donne assurément l’envie de se concentrer uniquement sur ses études !

Source : FCEI 

Le truc

Cinq façons d’attirer les employés au bureau

PHOTO ANDREW HARRER, ARCHIVES BLOOMBERG

Après avoir interrogé des employés canadiens, la plateforme d’avis Capterra a établi cinq conseils qui pourront motiver vos employés.

La mauvaise humeur de certains de vos employés n’a pas disparu en même temps que la COVID-19, elle a plutôt été décuplée à cause de l’inflation. Vous savez compter et êtes bien conscient que d’aller travailler dans un endroit hors de son domicile entraîne des dépenses en vêtements, en transport et en nourriture. Après avoir interrogé des employés canadiens, la plateforme d’avis Capterra a établi cinq conseils qui pourront motiver vos troupes. 1. Assumez les frais de stationnement, de transport public, de repas et une partie des frais de garde d’enfants. 2. Permettre des horaires vraiment flexibles pour que les employés puissent se déplacer en dehors des heures de pointe et éviter de perdre leur temps dans un autobus stationné dans une congestion routière. 3. Permettre un code vestimentaire décontracté. 4. Payez les uniformes si cela vous concerne. 5. Fournir des ressources pour aider les employés à mieux gérer leurs finances personnelles.

Source : Capterra

Le conseil

Optez pour « l’équilibre de vie »

Le fameux équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle est un concept dépassé et absurde, soutient le professeur à l’Université de Californie du Sud Sid Mohasseb dans le journal américain The Hill. L’expert en stratégie dynamique propose plutôt de miser sur « l’équilibre de vie ». Pour l’atteindre, chaque employé doit déterminer ses valeurs et ce qui le pousse réellement à se lever le matin, pas seulement dans le contexte du travail. De leur côté, les employeurs doivent énumérer concrètement les raisons qui pousseront les travailleurs à se dévouer pour leur entreprise plutôt qu’une autre. Le professeur cite les employés de Tesla, qui ne sont pas un exemple d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, puisqu’ils ont travaillé 100 heures par semaine pour lancer le Model 3. Cependant, beaucoup ont le désir de sauver l’environnement à tout prix. Par contre, le même patron, Elon Musk, n’arrive pas à motiver ses troupes chez X, car les valeurs que pourraient embrasser les employés ne sont pas au rendez-vous. « Comprenez ce qui motive les décisions d’achat des clients, ce qui pousse les employés à donner le meilleur d’eux-mêmes et ce qui convainc les investisseurs de vous donner la priorité. »

Source : The Hill

Lisez un article du Business Insider (en anglais) Lisez l’article de The Hill (en anglais)

La tendance/Le mot

Congé de jours malheureux

En plus d’avoir une banque de congés de maladie et de vacances, les employés d’une chaîne de supermarchés chinois bénéficient d’une version bien originale de nos congés personnels. Ils peuvent prendre jusqu’à de 10 jours par année de « congé malheureux », des congés pour les matins où l’on se lève du mauvais pied, rapporte le Guardian. « Tout le monde a des moments où il n’est pas heureux, donc si vous n’êtes pas heureux, ne venez pas au travail », a déclaré le président fondateur de la chaîne de supermarchés, qui offre déjà des salaires plus élevés que la moyenne, se dit contre la culture des heures supplémentaires et veut que ses employés aient une vie saine, en espérant que cela se répercute sur toute l’entreprise. La chroniqueuse du Guardian Emma Beddington en vient donc à la conclusion que si l’on doit offrir ce type de congé, c’est que fondamentalement le travail ne nous rend pas heureux. Les employeurs devraient donc aller plus loin dans l’idée de cet employeur chinois, soutient-elle, et reconnaître à quel point notre bonheur provient peu de ce que nous faisons pour eux. Elle suggère que les entreprises se mettent à offrir des « jours heureux ».

Source : The Guardian

Lisez l’article du Guardian (en anglais)