Le nouveau patron de la Société des alcools du Québec (SAQ), Jacques Farcy, va toucher un salaire de 528 215 $, sans tenir compte des bonis liés au rendement.

L’information a été publiée, mercredi, dans un décret du gouvernement Legault. Le décret précise que la rémunération variable de M. Farcy ne pourra pas dépasser 15 % de sa rémunération de base. Cela représente un maximum d’un peu plus de 79 000 $.

Le gouvernement ouvre également la porte à l’établissement d’un régime d’intéressement à long terme. Il reviendra au conseil d’administration d’en déterminer les paramètres, mais celui-ci devra être approuvé par le gouvernement.

Avant de faire le saut à la SAQ, M. Farcy a dirigé la Société québécoise du cannabis (SQDC) au cours des deux dernières années. Lors de son mandat à la SQDC, M. Farcy a contribué à l’implantation de la livraison en 90 minutes dans plusieurs régions de la province, et a préparé le prochain plan stratégique de la société d’État.

M. Farcy améliore son sort en passant à une autre société d’État. À la SQDC, il a touché une rémunération globale de 359 603 $. Contrairement à d’autres sociétés d’État comme la SAQ ou Investissement Québec, la SQDC n’a pas de régime d’intéressement à long terme ou de primes annuelles.

Le salaire du nouveau patron de la SAQ sera également 13,5 % plus élevé que celui de sa prédécesseur, Catherine Dagenais, qui a gagné un salaire de 465 375 $ pour l’exercice 2022-2023. La rémunération totale de Mme Dagenais était de 572 330 $.

Mme Dagenais se trouvait à la direction de la société d’État depuis 2018, et elle prend maintenant sa retraite. Elle a travaillé pour la SAQ pendant 23 ans.

M. Farcy a déjà œuvré pour la SAQ entre 2015 et 2021. Il avait alors notamment occupé des postes de vice-présidence à la Commercialisation et à l’Exploitation des réseaux de vente. Il est aussi titulaire d’un MBA exécutif du HEC Montréal-Université McGill, de même qu’un diplôme de l’Institut commercial de Nancy, en France.