(Montréal) Des associations patronales de la construction appuient les modifications au règlement que Québec veut adopter pour faciliter l’accès à l’industrie à un plus grand nombre de travailleurs.

L’Association de la construction du Québec et l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec invitent le ministre du Travail, Jean Boulet, à aller de l’avant, dans le contexte de rareté de main-d’œuvre dans cette industrie et de multiplication des chantiers pour les années à venir.

C’est en décembre dernier que le ministre Boulet a présenté ce projet de règlement. La consultation actuelle s’ensuit.

Il vise à faciliter l’accès à l’industrie et à y maintenir en emploi ceux qui y sont entrés. Il doit permettre d’accélérer l’obtention du statut de compagnon pour un apprenti.

Le ministre Boulet avait alors expliqué qu’on voulait offrir une alternance travail-études à de futurs travailleurs qui sont inscrits dans un programme de formation professionnelle.

Dans son mémoire qu’elle a présenté, l’ACQ se réjouit particulièrement de la reconnaissance des compétences qui ont été acquises en dehors de l’industrie de la construction.

L’APCHQ, quant à elle, se félicite de l’élargissement du travail permis à un apprenti.

À la base, c’est la Commission de la construction qui a adopté ces propositions de modifications réglementaires.

En 2019, l’industrie comptait 175 893 travailleurs qualifiés. Mais, avec l’accélération des projets d’infrastructures prévue, la demande en main-d’œuvre dans l’industrie restera forte pour les prochaines années.

La Commission de la construction a voulu se faire rassurante quant aux répercussions sur la compétence des travailleurs de l’industrie et quant aux questions de sécurité. Elle a souligné le fait que la « voie privilégiée » pour entrer dans l’industrie reste celle de la diplomation.