Le chef de l’exploitation de Trans Mountain a indiqué mardi que le pipeline fonctionnerait probablement au maximum de sa capacité à fin janvier au plus tôt, alors que les travaux se poursuivent dans la foulée des pluies torrentielles qui auront causé, selon la société, des dommages de dizaines de millions de dollars.

La canalisation a été fermée le 14 novembre par mesure de précaution à la suite d’inondations dans la région de Hope, en Colombie-Britannique, et a été remise en marche la semaine dernière.

Le chef des opérations de la société fédérale, Michael Davies, a indiqué que la fermeture de 21 jours avait été la plus longue des 68 ans d’histoire du pipeline.

Trans Mountain est maintenant revenu à plus de 70 % de sa capacité, a-t-il précisé, ce qui permet au rationnement du gaz naturel dans le sud de la Colombie-Britannique de mettre fin mardi.

La société a indiqué, dans un communiqué du 6 décembre, qu’elle s’attendait à ce que les niveaux d’approvisionnement en essence et en pétrole brut « reviennent à des niveaux normaux d’ici une semaine ».

Trans Mountain, qui exploite le seul réseau de pipelines au Canada transportant du pétrole de l’Alberta à la côte ouest, pompe généralement environ 300 000 barils de pétrole par jour entre Edmonton et Burnaby, en Colombie-Britannique.

Environ 400 travailleurs restent sur le terrain pour stabiliser les berges, sécuriser les canalisations et évaluer d’autres réparations, a précisé M. Davies.