Après une année mouvementée dans l’industrie du porc marquée par des problèmes de surplus d’animaux à la ferme, par l’instabilité des prix, par des éclosions de COVID-19 en usine et par la pénurie de main-d’oeuvre, la ministre fédérale de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau annonce la création de l’Office canadien de promotion et de recherche sur le porc.

« L’Office va répondre aux besoins que vous avez exprimés dans les dernières années, a déclaré la ministre dans une allocution prononcée à l’occasion de l’Assemblée annuelle virtuelle des Éleveurs de porcs du Québec, jeudi. En faisant valoir la grande qualité du porc québécois et canadien, l’Office va rendre possibles plus d’activités de mise en marché ici et à l’étranger. Il va aussi mener des activités de recherches pour aider vos entreprises à devenir encore plus compétitives. »

« D’autres secteurs profitent déjà d’un office de promotion et de recherche, a-t-elle ajouté. L’Agence canadienne de contrôle du boeuf, par exemple, génère environ 7,5 millions de dollars chaque année et finance des activités au bénéfice des producteurs bovins du Canada. »

COVID-19 et peste porcine

Par ailleurs, Mme Bibeau n’a pas manqué de partager ses préoccupations concernant les éclosions de COVID-19 « qui touchent les travailleurs de la chaîne d’approvisionnement comme chez Olymel à Vallée-Jonction et à Princeville ».

Elle a également rappelé que la menace de la peste porcine était toujours présente. « À ce jour, nous avons consacré 31 millions de dollars à l’ajout de chiens détecteurs dans nos aéroports, renforcé nos règles sur les importations d’aliments pour les animaux et augmenté la publicité pour empêcher que la viande de porc infectée entre au pays. »

« L’Office va également contribuer aux activités de surveillance et à la recherche sur la biosécurité dans les fermes. »

Puis, la responsable du dossier de l’Agriculture au pays a conclu son discours en soulignant que, malgré une année difficile, les exportations de porcs ont augmenté de 17 % en volumes en 2019-2020. Seulement pour la Chine, on enregistre une hausse de 91 %. Le Canada vend son porc dans près de 90 pays.