Tous les jeudis, un professionnel se dévoile dans notre page style de vie. Cette semaine, Martine Desjardins, vice-présidente, édition et contenu, vice-présidente des affaires juridiques de Newad, répond à nos questions.

Le plus bel édifice en ville?

La Tour IBM (1250, boul. René-Lévesque Ouest). J'aime beaucoup son architecture, les panneaux de verre. J'y ai travaillé pendant longtemps, de 1991 à 2000, du temps où j'étais avocate au cabinet Heenan Blaikie. Par contre, c'est l'endroit le plus venteux de Montréal. Quand on s'y trouve, on n'a jamais les cheveux en place!

Le meilleur endroit pour un 5 à 7?

Le Salon Miss Villeray (220, rue Villeray, Montréal), un bar de quartier vraiment bien pour regarder notamment les matchs de hockey. Il y a une faune intéressante. Il y a un côté très authentique à ce bar. Il me fait penser au Bily Kun ou au Plan B, mais dans un autre environnement.

Un magazine que vous lisez par plaisir?

Le Vogue Paris, car j'aime beaucoup la mode. Il a un ton différent des autres Vogue. Les reportages photo sont plus léchés. Mais je ne cacherai pas que je lis des trucs comme US Weekly... que je cache sous mon exemplaire d'En route dans l'avion!

Êtes-vous iPhone ou BlackBerry?

iPhone, vraiment. Le côté user friendly me plaît. J'aime Apple. Je suis le public cible, car j'adhère au côté esthétique de la marque. Dernièrement, j'ai découvert l'application Lose It pour perdre du poids. On peut y entrer les calories de ce qu'on mange et calculer combien on en brûle selon tel exercice. Ça rend fou!

Où aimez-vous vous évader?

À Los Cabos au Mexique, car il y a un petit côté jet-set. C'est très beau, le paysage est magique avec la mer qui rencontre le désert. C'est très luxueux. On y trouve des hôtels avec un service comme j'en ai rarement vu. Les gens sont bien habillés au bord de la piscine. J'essaie d'y aller quatre ou cinq jours au moins une fois par année.

Qu'est-ce qui décore votre bureau?

Derrière mon bureau, j'ai une bibliothèque avec une quarantaine de poupées Barbie. J'écris la chronique Éthique urbaine dans notre magazine Nightlife.ca qui parle de mode de façon humoristique. J'achète une Barbie chaque mois pour illustrer mon propos. J'ai des Barbie de designers, d'autres à la Mad Men, de Christian Louboutin, conçues sur des thématiques russes ou encore commercialisées dans les années 50.

Que portez-vous à votre poignet?

Une montre Baume et Mercier, même si elle n'a plus de pile depuis des mois, offerte par mon charmant époux, il y a quelques années. Et des bracelets que je trouve en voyage ou sur le site d'une amie designer, Vanda Neves (vdesign.ca).

Êtes-vous plus robe ou tailleur?

Plus robe, car je trouve qu'on peut avoir l'air sérieuse tout en gardant un côté féminin. J'aime leur côté pratique, facile à enfiler. Mais pour mes réunions difficiles, les grosses jobs de bras, je porte un tailleur Tiger of Sweden ou Drykorn for Beautiful People et une chemise blanche bien taillée. Ça me donne la tape dans le dos pour affronter des situations plus difficiles. En me voyant vêtue ainsi, mes collègues savent que serious business is going on !

Votre repas du midi?

Le restaurant Portus Calle (4281, boul. Saint-Laurent). On n'en parle pas comme l'une des tables les plus trendy en ville. Pourtant, c'est une valeur sure à Montréal. On peut avoir de bons lunchs d'affaires en une heure.

Une gaffe en carrière?

En début de carrière, mon anglais n'était pas très bon. Mais j'évoluais en litige avec des clients anglophones. Au cours d'un de mes premiers rendez-vous, avec des gens du milieu bancaire, je suis arrivée un peu en retard et j'ai dit en entrant: «Sorry, I'm a little bit... retarted», au lieu de dire «late»! J'avais vingt-deux ans et demi à l'époque. Mon anglais s'est beaucoup amélioré depuis...