Quelques milligrammes de toute l’actualité scientifique de la semaine.

En image

Cette image, formée d’une mosaïque de 345 photos, montre le site « Rossignol » de l’astéroïde Bennu (aussi appelé Bénou). C’est à cet endroit que, le 20 octobre prochain, la sonde OSIRIS-REx de la NASA doit prélever un échantillon de l’astéroïde pour ensuite le ramener sur Terre, ce qui représenterait une première. Notons que l’Agence spatiale canadienne a joué un rôle de premier plan pour cartographier l’astéroïde et choisir le meilleur site pour effectuer le prélèvement.

Quiz science : qu’est-ce que cette charmante chauve-souris pourrait nous apprendre ?

PHOTO FOURNIE PAR LA NATIONAL SCIENCE FOUNDATION

Les scientifiques ont noté que certaines espèces de chauves-souris contractent des coronavirus, mais ne développent pas de symptômes.

Réponse : À vaincre la COVID-19. Les scientifiques ont noté que certaines espèces de chauves-souris contractent des coronavirus, mais ne développent pas de symptômes. Une recherche financée par la National Science Foundation des États-Unis veut voir s’il est possible de percer leur secret et de l’utiliser pour développer de nouvelles défenses contre la COVID-19. Comme on soupçonne que le virus qui cause la COVID-19 provient d’une chauve-souris, l’étude pourrait aussi aider à mieux connaître les populations de ces animaux et à prévenir de futures pandémies.

Voir la vie en ultraviolet

Voir la vie en rose, c’est bien. La voir en ultraviolet comme le colibri, c’est mieux. Mais une recherche publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences montre que le petit oiseau peut aller encore plus loin en percevant des couleurs faites d’un mélange d’ultraviolet et de rouge, de vert, de jaune et de violet. Alors que l’œil de l’humain possède des cônes sensibles à trois couleurs (rouge, vert et bleu), celui du colibri compte un quatrième détecteur sensible à l’ultraviolet. L’humain perçoit du violet, par exemple, quand ses cônes « rouges » et « bleus » sont stimulés, mais pas les « verts ». Or, le colibri peut faire des combinaisons semblables impliquant l’ultraviolet. Pour le vérifier, les chercheurs ont mené des expériences où des lumières DEL émettant toutes sortes de longueurs d’onde étaient combinées à des tubes d’eau sucrée ou d’eau normale. Les oiseaux en sont venus à reconnaître les tubes qui les récompensaient, preuve qu’ils peuvent distinguer une large gamme de couleurs que l’humain ne pourra jamais percevoir.

PHOTO NOAH WHITEMAN, ROCKY MOUNTAIN BIOLOGICAL LABORATORY

Alors que l’œil de l’humain possède des cônes sensibles à trois couleurs (rouge, vert et bleu), celui du colibri compte un quatrième détecteur sensible à l’ultraviolet.

En chiffre : 6 milliards

C’est le nombre de planètes similaires à la Terre qui pourraient se trouver dans notre galaxie, selon les estimations d’une chercheuse de l’Université de Colombie-Britannique. Elle a considéré les planètes rocheuses, d’une taille similaire à la Terre et orbitant dans la zone habitable d’une étoile semblable au Soleil. Ces planètes sont difficiles à repérer parce qu’elles sont relativement petites et tournent à bonne distance de leur étoile. La recherche a été publiée dans The Astronomical Journal.

IMAGE DE W. STENZEL, FOURNIE PAR LA NASA

Environ 6 milliards de planètes similaires à la Terre pourraient se trouver dans notre galaxie.

Un œuf géant découvert en Antarctique

La chose ressemble à un ballon de football dégonflé. Découverte en 2011 en Antarctique, elle a passé près d’une décennie dans la collection d’un musée du Chili, non identifiée. Mais voilà que des chercheurs américains viennent de découvrir qu’il s’agit d’un œuf à coquille molle qui date de 66 millions d’années. Il proviendrait d’un reptile marin géant semblable à un mosasaure. L’œuf a une taille d’environ 28 cm sur 18 cm, ce qui en fait le plus grand œuf à coquille molle jamais découvert et le deuxième œuf en taille, toutes catégories confondues, à avoir été identifié. La découverte a été publiée dans la prestigieuse revue Nature. L’illustration est une représentation d’artiste d’un bébé mésosaure qui vient de sortir de son œuf.

IMAGE JOHN MAISANO, FOURNIE PAR L’UNIVERSITÉ DU TEXAS À AUSTIN

Cette image représente un œuf à coquille molle qui date de 66 millions d’années.