(Montréal) La FIQ s’est réunie lundi et mardi pour se doter d’un nouveau plan de mobilisation, dans le but d’appuyer ses négociations relancées avec Québec. Elle souhaite ainsi disposer d’un levier pour maintenir la pression sur le gouvernement.

Cette reprise des négociations a été rendue nécessaire après le rejet de l’entente de principe par les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, dans une proportion de 61 %.

Pour cette négociation relancée, la FIQ s’est présentée devant Québec avec cinq demandes ciblées, élaborées à partir du mécontentement que ses membres avaient exprimé lors des assemblées générales face à l’entente de principe.

Le déplacement d’infirmières d’un établissement à l’autre ou d’une unité de soins à l’autre, pour répondre aux besoins, est le principal point de discorde. Mais il y a aussi la rémunération des infirmières auxiliaires par rapport à celle des préposés aux bénéficiaires, par exemple.

La FIQ avait tenu huit journées de grève, l’automne dernier, avant de prendre part à des négociations intensives et d’en venir à une entente de principe pour renouveler sa convention collective. Les membres l’ont toutefois rejetée.

La FIQ dispose depuis plusieurs mois d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève illimitée. C’est ce mandat qu’elle avait déjà commencé à exercer, l’automne dernier, sans aller jusqu’au moyen de pression ultime.

Le nouveau plan de mobilisation a été débattu lors d’une réunion du conseil fédéral de la FIQ, lundi et mardi.

La Fédération interprofessionnelle de la santé représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques.