(Montréal) La situation de la COVID-19 continue d’évoluer et certains groupes de la population demeurent plus vulnérables au virus. L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié cette semaine ses recommandations de vaccination pour le printemps 2024.

Une personne vaccinée contre la COVID-19 a moins de chance de développer une maladie grave, mais une diminution progressive de cette protection est observée sur une période de six mois suivant la vaccination. Une dose de rappel est ainsi nécessaire pour conserver une protection adéquate, rappelle l’INSPQ dans son plus récent avis.

Les complications graves de la COVID-19 sont beaucoup plus fréquentes chez les personnes de 80 ans et plus. Pour ce groupe d’âge, environ une personne infectée sur 30 doit être hospitalisée. Chez les 60 à 79 ans, la fréquence des hospitalisations et des décès est plus faible, sauf pour les personnes vivant avec une maladie chronique.

Une dose de rappel au printemps 2024 pourrait prévenir « un nombre appréciable » de cas graves de COVID-19 chez les plus vulnérables, indique l’INSPQ.

L’institut nuance toutefois que la contribution précise d’une telle vaccination reste difficile à évaluer « étant donné le peu d’études d’efficacité spécifiques au vaccin monovalent XBB.1.5 et la possibilité que des variants de plus en plus éloignés de la souche vaccinale circulent au cours de l’année 2024 ».

En fonction de ces informations, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) recommande une dose de vaccin monovalent XBB.1.5 au printemps aux aînés de 80 ans et plus ainsi qu’aux personnes immunodéprimées ou dialysées.

Les résidants en Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) et en Résidences pour personnes aînées (RPA) sont également visés par cette recommandation.

Selon les données de l’INSPQ, en date du 19 mars, 661 personnes actuellement hospitalisées ont été testées positives au SRAS-CoV-2, ce qui comprend les anciens cas et les nouveaux.

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