Le nombre de personnes ayant reçu une ordonnance d’opioïdes a baissé de 8 % de 2013 à 2018 dans trois des quatre provinces couvertes par de nouvelles données publiées jeudi par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS).

Le nouveau rapport concerne uniquement l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique. L’amélioration de 8 % a été mesurée en Ontario, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique.

Le nombre de personnes qui ont commencé un traitement par opioïdes a chuté de près de 10 %. Les résultats pour ces trois provinces indiquent qu’en 2018, le nombre de personnes ayant reçu une ordonnance d’opioïdes a baissé d’environ 220 000 et le nombre de celles qui ont commencé un traitement, d’environ 175 000.

L’an dernier, si on examine les données disponibles de l’Ontario, du Manitoba, de la Saskatchewan et de la Colombie-Britannique, environ une personne sur huit a reçu une ordonnance d’opioïdes et environ une personne sur 12 a commencé un traitement par opioïdes.

Le nombre de personnes suivant un traitement par opioïdes de longue durée a diminué, tout comme les doses prescrites pour ces traitements.

Le pourcentage de la population à qui l’on a prescrit des opioïdes était similaire en Ontario, au Manitoba et en Colombie-Britannique, mais toujours plus bas en Saskatchewan.

« Le présent rapport a révélé que, de 2013 à 2018, le nombre de personnes ayant commencé à prendre des opioïdes d’ordonnance a diminué, et que les personnes qui ont commencé à en prendre l’ont fait à dose réduite et pendant moins longtemps, peut-on lire dans le document. De plus, le nombre de personnes recevant un traitement par opioïdes de longue durée a diminué, et le nombre de personnes recevant un traitement de longue durée qui sont passées aux analgésiques d’ordonnance non opioïdes pour gérer leur douleur ou qui ont arrêté de prendre des opioïdes d’ordonnance a augmenté. »

L’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et la Colombie-Britannique représentent environ 60 % de la population canadienne. Le Manitoba a été exclu des calculs pour les années antérieures à 2016, puisque les données pour ces années n’étaient pas disponibles.