Les hôpitaux du Québec doivent mieux surveiller leurs réseaux de distribution d'eau, en particulier leurs échangeurs de chaleur, pour éviter une contamination de leurs patients à la légionellose, conclut une étude publiée cette semaine dans la revue de la Société américaine de prévention des infections. Celle-ci a été menée après qu'un patient au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) a succombé à cette maladie en 2014.

« Nous avons été étonnés de voir l'étendue de la contamination dans les échangeurs de chaleur », affirme la chercheuse principale, Michèle Prévost de Polytechnique Montréal, qui estime que le fonctionnement et l'entretien de ces dispositifs « doivent être revus afin de minimiser ces risques et de prévenir de futures éclosions ».