Le Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et l'Institut Philippe-Pinel devront supprimer plus du quart de leurs postes de cadres. C'est ce que prévoient les directives du ministre de la Santé Gaétan Barrette transmises aux 33 établissements nés des fusions officialisées par la loi 10. Québec veut abolir 1364 postes de cadres au Québec, et ce sont surtout des établissements de Montréal qui devront faire les efforts les plus importants. C'est dans cette région que, globalement, il y a le plus haut taux de cadres.

Ainsi, pas moins de 513 postes de cadres devront être abolis à Montréal, ce qui représente 37,6% de la commande imposée par le gouvernement à l'ensemble du réseau de la santé du Québec.

Québec a fixé un taux d'encadrement à atteindre pour chaque établissement en fonction de la nature de ses services. Ce taux représente le nombre d'employés par cadre. Par exemple, on compte 16,8 employés par cadre au CUSM, et ce taux devra passer à 22,5, selon la directive ministérielle. Selon le gouvernement, le CUSM compte beaucoup trop de cadres.

840 cadres à la retraite

Au total, dans la province, 840 cadres ont confirmé leur départ à la retraite. De ce nombre, 561 ont décidé de prendre leur retraite le 31 mars dernier. Les 279 autres ont choisi de se prévaloir d'une mesure de préretraite. Leur départ sera effectif en avril 2016.

En 2013-2014 le réseau de la santé comptait 11 119 postes de cadres. Ce nombre devra passer à 9755, selon la directive du ministre de la Santé.