Philippe Couillard a reconnu hier avoir tenu des propos qui excédaient sa pensée lorsqu'il a critiqué les positions identitaires du Parti québécois et de la Coalition avenir Québec.

Lundi, le premier ministre a accusé ses adversaires de faire la promotion d'un « enjeu imaginaire » en relançant le débat sur le port de signes religieux chez les policiers. Il a dit vouloir prioriser « les véritables enjeux des véritables citoyens du Québec ». Ce commentaire lui a valu de vives critiques du chef péquiste Jean-François Lisée et du leader parlementaire caquiste François Bonnardel. Le premier ministre a corrigé le tir au terme d'une séance houleuse au Salon bleu. « Ça nous arrive à tous, parfois, de ne pas exprimer correctement ce qu'on veut dire, et c'était le cas », a-t-il reconnu.