Les membres du Rassemblement des garderies privées du Québec (RGPQ) ont rejeté par une forte majorité l'entente de principe conclue avec la ministre de la Famille, Nicole Léger.

«Le réseau n'en veut pas des coupures, et on savait que l'entente serait difficile à accepter », a réagi la présidente du RPGQ, Julie Plamondon.

La moitié des 149 membres du RPGQ ont pris part à la rencontre.

L'entente conclue mardi prévoyait de moduler les compressions de 15 millions de dollars en fonction du salaire versé aux éducatrices. Grosso modo, une garderie qui donne de bons salaires devait subir moins de compressions.

Pour Nicole Léger, c'est une défaite politique importante. Elle a rejeté jeudi de nouvelles propositions d'un autre groupe, l'Association des garderies privées du Québec, ce qui a entraîné l'échec des négociations. Les compressions de la ministre sont donc rejetées de toutes parts.